mercredi, août 31, 2016

Un jeune en Fiat 850 sport

Toutes les voitures de collection ne sont pas ruineuses et tous les jeunes ne sont pas des fauves de banlieue.





Le chaud et le froid : climatologie médiatique

Le chaud et le froid : climatologie médiatique

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Comme dans le cas du Brexit, je tiens à souligner mon absence totale de compétence sur la question de l’avenir climatique de la planète. Mais je ne pense pas que les journalistes, nos gentils « chiens de garde » (Serge Halimi), aient un avis plus valable que le mien à ce sujet. La différence entre eux et moi, c’est qu’ils se sentent investis d’une mission d’évangélisation réchauffiste. Alors que moi, réchauffement ou pas, cela ne me fait ni chaud ni froid.
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lundi, août 29, 2016

Pourquoi l’islam est à part (et à traiter de manière spécifique)

Articles fort intéressants sur l’islam (hélas, en anglais). En quoi il diffère des autres religions et en quoi il est absurde de le traiter dans un paquet global « les religions ».

Vous connaissez mon opinion : il faut faire des lois discriminatoires anti-islam, qui ne seraient d'ailleurs que la réponse appropriée à la discrimination croyants/infidèles qui est au coeur de l'islam. Mais, pour en arriver là, il faudrait que nos élus soient à la fois patriotes, courageux et intelligents. Vu ce qu'ils nous montrent tous les jours, c'est beaucoup beaucoup leur demander.

Islam and the Decalogue

Islam and the West: What is My Preferred Prophylaxis?



Islamisme et juridisme : ne pas se laisser impressionner

Ne vous laissez pas impressionner par l’expression « Etat de droit » qu’on agite comme un fétiche. L’Etat de droit n’est qu’un instrument pour éviter que le peuple souverain soit opprimé par l’Etat.

Si, par une utilisation habile de l’Etat de droit, certains, comme les musulmans, en font un instrument d’oppression du peuple français, il faut le remettre en cause, changer le droit. Par exemple, sortir de la convention qui nous lie à Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Au fond, le droit, on s’en fout, ce n’est qu’un instrument social. La Justice, c’est autre chose que l'application du droit.

Et puis, derrière tout cela, il y a la question : qui bénéficie de la protection du droit ? Les habitants de la France ? Les citoyens français ? Et qu'est-ce qu'être français ?

Car, évidemment, toutes ces polémiques n'existeraient pas s'il n'y avait pas en France une forte population étrangère n'ayant aucune envie de s'intégrer, bien au contraire, et dont une partie a des papiers d'identité français.

La mère de toutes les réformes, c'est la fermeture de l'accession à la nationalité française et, accessoirement, l'arrêt de l'immigration musulmane, façon Japon.

Burkini au Conseil d'Etat : « Le peuple est trahi par ceux qui rendent la justice en son nom ».

Burkini : et si le Conseil d’Etat avait tort ?

dimanche, août 28, 2016

Ca n'a pas trainé : après l'arrêt du conseil d'Etat sur le burkini, la bride est lâchée aux provocations musulmanes

Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées

Une belle provocation, bien montée. Et, comme d'habitude, l'Etat met tout son poids du coté des provocateurs.  Le pauvre restaurateur, qui a un commerce à faire tourner, ne pouvait guère faire autrement que de présenter ses excuses. Il lui reste juste la ressource de mettre du cochon dans tous ses plats.

Désormais, les restaurateurs y réfléchiront à deux fois avant de refuser des femmes voilées.

Encore un  bout de mode de vie à la française qui recule, avec l'aide de l'Etat, prétendu français.

Le grignotage musulman continue.

Islamisation de la France : pas de couilles, pas d'embrouilles

Excellent article d'Eric Verhaeghe :

Burkini : la gauche et son effondrement narcissique


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Chez un très grand nombre d’intellectuels bien-pensants, l’éducation a fait son oeuvre. L’angoisse de la castration a structuré une doctrine politique qui domine de fait la société française. Elle est fondée sur la grande peur de l’affirmation identitaire que nous connaissons sous toutes ses formes. Pour être admis dans les cercles de la bien-pensance, il faut aimer l’Europe et aimer le “vivre ensemble”. Toute vision contraire est assimilée à un populisme violent et ramène toujours à cet état de panique dans laquelle entrent tous ceux qui se détestent lorsqu’ils doivent dire qu’ils s’aiment tels qu’ils sont.

Ceux-là ont la croyance naïve selon laquelle, pour reprendre les propos d’Amirshahi, l’identité nationale est un talisman qui mène à la violence, c’est-à-dire un objet magique qui donne suffisamment de force pour détruire les autres. Je laisse aux psychanalystes le soin d’approfondir cette question à sa juste mesure. Je note juste que, dans l’esprit d’Amirshahi, l’identité nationale est bien un objet magique qui change la personnalité et produit l’angoisse de ne plus pouvoir contrôler sa force.

[…]

Il n’en reste pas moins que le meilleur argument du Vivre Ensemble repose sur la conviction superstitieuse selon laquelle le talisman de l’amour de soi débouche toujours sur la violence exercée sur les autres.

S’affirmer, c’est donc l’angoisse. Se détester, c’est la sécurité.

Dans cet effondrement narcissique qui laisse croire que la meilleure façon de ne plus être angoissé par soi-même est de se haïr, de se détester au point de vouloir tout ce que l’autre veut et d’abdiquer tout ce que l’on croit, il existe une immense illusion qui nous jouera des tours et que j’appelle la nouvelle trahison des clercs. Car c’est une illusion de croire que les islamistes qui détestent la démocratie libérale et ses valeurs de liberté et d’égalité manifesteront la moindre reconnaissance vis-à-vis de tous les petits lèche-culs qui tortillent du popotin en leur disant aujourd’hui: “Mais oui, bons maîtres, vous avez raison et nous sommes coupables”.

L’ordre politique qui sous-tend la burkini et les autres signaux faibles envoyés par le monde islamique est déjà défini. Il a été pratiqué dans l’El-Andalous, c’est-à-dire dans l’Espagne musulmane, il y a six siècles. Les principes en étaient clairs: les chrétiens (catégorie incluant les athées ou les agnostiques d’aujourd’hui) étaient des “dhimmi”, c’est-à-dire une minorité dépourvue de droits politiques et autorisée à pratiquer sa religion en échange d’un impôt spécial. Les Wievorka, Amirshahi, et autres admirateurs de la force chez l’autre pourront donc courber l’échine tant qu’ils voudront devant leurs futurs maîtres, ils ne les empêcheront pas de balayer notre démocratie pour établir un ordre où nos femmes auront le droit de ne pas porter le voile à condition de payer un impôt plus élevé que les autres.

Car la grande croyance de celui qui a peur est d’imaginer que la peur lui évite le danger.
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J'approuve. La racine de nos problèmes tourne autour de la virilité, de la dévirilisation et de la féminisation.

L'islam est notre contraire, avec sa virilité pathologique, dont je comprends qu'elle soit attractive pour des gens en manque de repères.

samedi, août 27, 2016

Vers une presse toujours plus libre

De nouvelles aides à la presse annoncées

Le ministère de la Culture a annoncé samedi la hausse de certaines aides à la presse, leur généralisation aux publications locales ainsi que la création d'un nouveau fonds de soutien pour "l'émergence et l'innovation" des médias.

Le "Fonds de soutien à l'émergence et à l'innovation dans la presse", destiné aux "nouveaux médias d'information", a vocation à favoriser leur développement pendant leurs premières années, "souvent décisives pour un nouveau titre", précise le communiqué.

Le fonds distribuera des bourses d'un montant maximum de 50.000 euros "pour soutenir dès cette année la création de nouvelles entreprises de presse, imprimée ou en ligne".
Il fournira également des aides aux incubateurs de médias et aux programmes de recherche innovants pour le secteur, pour lesquels des appels à projets seront lancés avant la fin 2016.
Sa création a été entérinée dans un décret paru samedi au Journal officiel.

Le texte prévoit par ailleurs un "soutien renforcé et élargi du Fonds stratégique pour le développement à la presse", qui distribue les aides directes au secteur.

Ces aides seront revalorisées "pour mieux répondre aux enjeux de modernisation et de développement de la presse", indique le communiqué de la ministre Audrey Azoulay, qui ne précise pas l'ampleur de la hausse.

Elles seront également élargies "aux titres de presse en ligne de la connaissance et du savoir et à tous les titres de presse d'information politique et générale, quelle que soit leur périodicité".

Le décret prévoit que les mensuels, bimensuels et trimestriels de la presse locale d'information politique et générale, soit une quinzaine de titres, pourront désormais bénéficier de ces aides et de celles du nouveau fonds.

La réforme des aides à la presse avait été engagée par la précédente ministre de la Culture Fleur Pellerin, qui avait déjà étendu l'an dernier une autre catégorie d'aide à la presse à une cinquantaine de titres. Deux conditions avaient alors été posées: ne pas dépasser 300.000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années. L'hebdomadaire Valeurs actuelles, privé de ces nouvelles aides, avait alors décidé de porter plainte contre la France devant la Commission européenne.

Burkini : Chantal Delsol complètement à coté de la plaque

Chantal Delsol : le burkini, un débat surréaliste dans l'ère du vide

Il m'arrive d'être d'accord avec Chantal Delsol et de la citer, malgré son style abscons, assez désagréable (ce n'est pas anecdotique : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Je me méfie comme de la peste des gens censés dire des trucs intelligents mais incapables de les exprimer dans un style agréable)

Mais là, elle se plante complètement. Elle nous ressort même cette scie absurde de la repentance coloniale. Elle ne comprend pas, ou fait semblant de ne pas comprendre, que l'islam pose un problème spécifique à la France et appelle une réponse spécifique, c'est-à-dire discriminatoire.

A mon avis, c'est plus une question de manque de caractère, de courage intellectuel, que d'intelligence. C'est difficile de voir ce que l'on voit, comme dit Péguy, et encore plus de l'assumer en public. Pourtant, voir que l'islam est violent et conquérant, que l'islam met la France en danger de mort, cela crève les yeux.

Quand elle dit qu'il faut convertir les musulmans (1), elle indique qu'elle pense que l'islam est incompatible avec la France (sinon, il n'y aurait pas besoin de convertir les musulmans), mais elle ne l'assume pas. Elle est lâche.

Remarquez bien que, dans son débat avec Zemmour, elle avait donné des signes navrants de conformisme idéologique :

Hommes-Femmes : Quelle identité ?

Chantal Delsol est une élève de Julien Freund. Lui n'avait pas cette lâcheté, je le soupçonne même d'avoir éprouvé du plaisir à ramer à contre-courant. Cela fait toute la différence.

Quand on manie les mots et les idées mais qu'on n'affronte pas les réalités, on peut être très « intelligent » et très bête. C'est le cas de Chantal Delsol.

Les Français qui refusent le burkini en criant « on est chez nous » ont mieux compris la situation que madame bardée de diplômes.

Ce n'est pas avec des universitaires que Charles Martel a repoussé les arabes à Poitiers, c'est avec des guerriers. S'il avait du compter sur l'université de Paris de l'époque, il n'était pas sorti de l'auberge.

Hélas, aujourd'hui, il n'y a pas de Charles Martel : aucun des candidats à la présidentielle ne propose une refonte de notre système juridique afin de le rendre discriminatoire vis-à-vis de l'islam, ce qui serait l'équivalent moderne de Charles Martel. C'est même illégal d'en parler. Alors ...

Comment disent les islamistes, déjà ? « Avec vos lois démocratiques, nous vous conquerrons. Avec nos lois coraniques, nous vous soumettrons ».

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(1) : convertir les musulmans ? J'approuve dans le principe cette solution. Mais je ne suis pas naïf, je sais que ce n'est pas LA solution, parce qu'il n'y a jamais eu de conversion massive de musulmans et qu'il y a un os dans l'islam, quelque chose qui résiste à la conversion.

Si, pour quelques individus, qui seront sauvés, c'est une solution, ce n'est pas une solution pour la masse. La seule solution de masse, c'est l'expulsion.


vendredi, août 26, 2016

Manipulation politique : le burkini

La manipulation politique est constante. Aucun débat n’est posé de manière franche, droite et adulte.

La manipulation la plus employée est le détournement d’attention. Par exemple, un politicien évoque un sujet important (l’Europe, l’immigration, la culture du chou-fleur en Bretagne, etc.) et, hop, les medias détournent l’attention avec « Est-ce que vous n’avez-t-il pas l’impression (c’est le journaliste qui parle) de faire le jeu du Front Nazional ? ». Et voilà : enterrée, la question importante.

Autre technique, très efficace quand on ne peut pas éviter un sujet : le petit bout de la lorgnette.

La place de l’islam en France (à mon avis, aucune) et l’immigration musulmane (à mon avis, beaucoup trop) sont des questions trop importantes pour être passées sous silence. Alors, vlan, petit bout de la lorgnette : le burkini.

Pendant qu’on discutaille à n’en plus finir sur la légitimité de régler par la loi le costume de bain, dont ne se sortira jamais (si une musulmane va à la plage en tenue de plongée mais qu’elle ne plonge pas, c’est un burkini ?). On oublie l’essentiel, c’est normal, c’est étudié pour.

Tourner autour du pot, un jour la laïcité, un jour la condition féminine, et pourquoi pas insulte au cassoulet pendant qu'on y est,  est une manoeuvre dilatoire

Il faut faire de la politique, c'est-à-dire aller à l'essentiel, qu'on essaie de nous masquer : l'islam n'a pas sa place en France, il est incompatible avec la France. Il faut tarir l’immigration musulmane vers la France, forcer à l’intégration les musulmans ou les aider à repartir. C’est politique.

Une fois que la bonne politique est décidée, expliquée et appliquée, il n’y a plus besoin de tergiverser sans fin. Les lois qui découlent de cette politique sont faciles à écrire et comprises par tous.

Nota : je me fous de l'arrêt du conseil d'Etat sur le burkini (de toute façon, ces zygotos là, c'est sûrement franc-maçonnerie et compagnie). Sa seule utilité est de faire comprendre aux Français que l'Etat et le juridisme sont leurs pires ennemis.

jeudi, août 25, 2016

Plus de fonctionnaires de l’agriculture que d’agriculteurs ?

Ca fait plusieurs fois que j’entends dire qu’il y a en France plus de fonctionnaires de l’agriculture que d’agriculteurs. Quelqu’un a-t-il des chiffres ?

La spirale du silence

La spirale du silence

Article fort intéressant (merci Curmu), même si tous ceux qui connaissent la politique et la manipulation des masses ont intuitivement cette idée :

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Les travaux d’Elizabeth Noelle-Neumann sur la ’Spirale du silence’ - qui nous semblent pouvoir être généralisés – constituent selon nous une démonstration fondamentale qui permet de mieux comprendre la puissance sociale de ’l’opinion publique’ et, d’une façon plus globale, l’impact des représentations construite par les médias.

L’hypothèse centrale avancée par Elisabeth Noelle-Neumann repose sur l’idée, à nos yeux tout à fait pertinente […] selon laquelle ‘’pour ne pas se retrouver isolé, un individu peut renoncer à son propre jugement. C’est là une condition de la vie dans une société humaine ; s’il en allait autrement, l’intégration serait impossible’ ’. Et elle poursuit: ’ ‘Cette peur de l’isolement (non seulement la peur qu’a l’individu d’être mis à l’écart, mais aussi le doute sur sa propre capacité de jugement) fait, selon nous, partie intégrante de tous les processus d’opinion publique. Là est le point de vulnérabilité de l’individu ; c’est là que les groupes sociaux peuvent le punir de ne pas avoir su se conformer. Il y a là un lien étroit entre les concepts d’opinion publique, de sanction et de punition’ ’ .

A partir de là, Elisabeth Noelle-Neumann montre que pour la plupart des individus, il est infiniment plus facile et plus gratifiant de s’exprimer pour soutenir une opinion dominante que pour défendre un point de vue minoritaire. Il y a donc tendanciellement une espèce ’d’effet de boule de neige’, une sorte de tropisme, qui conduit l’opinion majoritaire à s’exprimer de plus en plus, de mieux en mieux, avec une force de plus en plus grande et, au contraire, conduit les opinions minoritaires à se réfugier dans un silence prudent et attentiste. C’est ainsi que se met progressivement en place un processus ’en spirale’ par lequel se construit une opinion dominante. ’En s’appuyant sur ce concept d’un processus interactionniste engendrant une ’spirale’ de silence, on définit l’opinion publique comme cette opinion qui peut être exprimée en public sans risque de sanctions, et sur laquelle peut s’appuyer l’action menée en public’ . On peut donc considérer l’opinion publique comme une norme sociale d’autant plus incontournable que l’individu est moins prédisposé, socialement et culturellement, à affronter la menace d’isolement qui pèse sur lui s’il affiche une opinion minoritaire.

Un certain nombre d’auteurs avant Elisabeth Noelle-Neumann – elle en fait elle-même état – avaient évoqué le fait que la constitution de ’l’opinion publique’ procède de la parole et du silence. Citons notamment l’Américain James Bryce et surtout Alexis de Tocqueville qui explique comment le mépris de la religion devint au XVIIIème siècle une opinion dominante. Selon lui, cette attitude a été provoquée par le fait que l’Eglise ’devint muette’. Dans une analyse qui nous semble très pénétrante et complètement actuelle – nous essaierons de le montrer ultérieurement – Tocqueville écrit: ’‘Les hommes qui conservaient l’ancienne foi croyaient être les seuls à lui rester fidèles et, redoutant plus l’isolement que l’erreur, ils se joignirent à la foule sans penser comme elle. Ce qui n’était encore que le sentiment d’une partie de la Nation parut ainsi l’opinion de tous, et sembla dès lors irrésistible aux yeux mêmes de ceux qui lui donnaient cette fausse apparence’ ’.

Mais Elisabeth Noelle-Neumann a le grand mérite d’avoir testé empiriquement cette théorie en formulant cinq hypothèses précises et en les validant par plusieurs enquêtes sociologiques en 1971 et 1972. Il serait évidemment extrêmement intéressant de mener à nouveau des enquêtes de ce type avec des questionnaires concernant des problèmes controversés qui se posent aujourd’hui en France. Selon sa première hypothèse, les individus, - avec une intensité proportionnelle à l’intérêt qu’ils éprouvent pour une question donnée et à l’éventualité qu’ils aient à prendre position publiquement à son sujet – observent leur environnement social et évaluent la force des différentes opinions en compétition. 

Selon sa seconde hypothèse, c’est cette évaluation du caractère plus ou moins dominant, ou, en tout cas, plus ou moins répandu, des différents points de vue qui conduit les individus à exprimer publiquement leur propre opinion ou à garder le silence.

Sa troisième hypothèse suppose qu’en cas d’appréciation manifestement surestimée de la force d’une opinion, celle-ci est plus souvent exprimée en public.

Sa quatrième hypothèse postule que l’appréciation anticipée est fonction, d’une façon variable, de l’appréciation présente. Autrement dit, une opinion considérée comme dominante aujourd’hui a de grandes chances d’être tenue pour une opinion dominante demain. Mais plus cette relation est lâche, plus l’opinion publique apparaît comme engagée dans un processus de changement.

Sa cinquième hypothèse, enfin, pose qu’en cas de contradiction entre l’appréciation de la force présente d’une opinion et la celle de sa force future, c’est cette dernière qui prévaudra. En d’autres termes, si un individu est persuadé que la tendance générale va dans le même sens que lui, il n’hésitera pas à s’exprimer publiquement, même s’il est momentanément minoritaire.

Inversement, s’il croit que son opinion, aujourd’hui dominante ou très répandue, est appelée à être battue dans l’avenir, il sera réticent à l’exprimer publiquement, ce qui contribuera à la rendre minoritaire. En résumé, pour qu’un individu moyen puisse exprimer son propre point de vue, il faut que celui-ci, suite à l’observation de son environnement social, lui apparaisse comme conforme soit à l’opinion dominante, soit à une opinion appelée à le devenir, soit, a minima, à l’opinion qui semple le plus souvent exprimée en public. Concrètement, en termes d’intention de vote par exemple, Elisabeth Noelle-Neumann montre que, pendant la campagne électorale de 1972, il s’est opéré un changement ’ ‘en faveur de l’opinion qui était présentée publiquement avec le plus de force’ ’ . Ainsi, cette ’spirale du silence’ conduirait à conclure ’ ‘qu’une minorité convaincue de sa domination future, et, par suite, disposée à s’exprimer, verra son opinion devenir dominante, si elle est confrontée à une majorité doutant que ses vues prévalent dans le futur, et donc moins disposée à les défendre en public. L’opinion de cette minorité devient une opinion qu’on ne peut désormais contredire sans courir le risque de quelque sanction. Elle passe ainsi du statut de simple opinion d’une faction à celui d’opinion publique’ ’  .

Elisabeth Noelle-Neumann évoque enfin, à partir du concept de ’spirale du silence’ le problème de l’influence des médias de masse sur l’opinion publique. Elle souligne que les médias de masse sont un des éléments par lesquels les individus appréhendent et évaluent leur environnement social, étant entendu que, pour tout ce qui ne concerne pas directement leur sphère personnelle, les individus sont quasiment contraints de s’en remettre aux médias, aussi bien pour ce qui est des ’événements’ eux-mêmes que de l’appréciation de la force des différentes opinions.

Et, d’une façon générale, les individus réagiront à ces différentes opinions en fonction de la façon dont elles sont rendues publiques par les médias, ce qui pose le problème de savoir comment le dispositif médiatique construit ’l’opinion publique’, la ’spirale du silence’ apparaissant comme ’un concept opératoire de la genèse de l’opinion publique’.

Pour Elisabeth Noelle-Neumann, les questions que soulèvent ce concept sont les suivantes: ’ ‘Quels sont les thèmes que les mass-médias présentent comme opinion publique (fonction d’agenda), et, parmi ceux-ci, quels sont les thèmes privilégiés ? A quelles personnes et à quels arguments est-il conféré un prestige particulier et prophétisé une importance future ? Y a-t-il unanimité dans la présentation des thèmes, dans l’évaluation de leur urgence, dans l’anticipation de leur futur ? La question de savoir si les médias anticipent l’opinion publique ou s’ils ne font que la refléter est au centre des discussions scientifiques depuis maintenant très longtemps. Selon le mécanisme psycho-social que nous avons appelé la ’spirale du silence’, il convient de voir les médias comme des créateurs de l’opinion publique. Ils constituent l’environnement dont la pression déclenche la combativité, la soumission ou le silence’’.
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Incise : on notera que ce n'est pas la première fois que l'Eglise manque gravement à sa mission.

Ceux qui nous disent d'un air alarmé que « la parole se libère » avouent qu'ils sont des censeurs, mais ils font plus que cela, ils montrent aussi qu'ils ont compris le mécanisme de la spirale de silence et sont terrifiés à l'idée qu'il soit combattu. Ils ont compris que le fait qu'il y ait des personnages publics qui « disent tout haut ce que les Français pensent tout bas » change la donne, que ce n'est pas seulement une question numérique. Peu importe qu'il n'y ait que quelques Zemmour, de Villiers, Marion Maréchal, leur existence libère effectivement la parole (ce dont tout démocrate devrait se réjouir) et permet aux Français de dire tout haut ce qu'ils pensent. Enfin.






mardi, août 23, 2016

Le Canada à la dérive

AFP :

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Le port du voile islamique par les femmes musulmanes est désormais autorisé dans la Gendarmerie royale du Canada, a annoncé aujourd'hui le gouvernement canadien.

"Cette addition à l'uniforme" de la police montée a été décidée récemment par le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Bob Paulson, a dit à l'AFP Scott Bardsley, porte-parole du ministère de la Sécurité publique.

La décision "de permettre aux membres féminins de confession musulmane de porter le hijab, si elles le désirent", vise à encourager ces dernières "à envisager une carrière avec la Gendarmerie royale du Canada", a déclaré M. Bardsley, confirmant des informations du quotidien La Presse. Le porte-parole n'était pas en mesure de dire si des femmes portent actuellement le hijab dans la police fédérale, renvoyant l'AFP à la GRC, qui n'avait pas encore réagi.

La mesure est en vigueur depuis janvier, selon La Presse, qui a obtenu des échanges d'information entre le commissaire de la GRC et le ministre de la Sécurité publique, en vertu de la loi d'accès à l'information.
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La tyrannie molle et l’oubli de la liberté

Quand je dis que nous vivons sous une tyrannie molle, beaucoup m’approuvent mais d’autres contestent, estimant que j’exagère.

La discussion fait vite apparaître que nombre de nos contemporains ignorent ce qu’est une société libre. C’est assez désespérant.

En voici quelques caractéristiques :

♘ respect de la vie privée (donc pas d’hygiénisme).

♘ des lois peu nombreuses, simples et fortes, compréhensibles par tous (tu ne tueras point, tu ne voleras point, etc.).

♘ liberté d’expression et de communication (je vous rappelle qu’aujourd’hui, on peut être condamné pour des propos « racistes » tenus en privé).

♘ liberté de disposer de ses biens, donc impôts bas et réglementation légère (car, les impôts et les règlements vous enlèvent toujours d’une manière ou d’une autre la jouissance d’une partie de vos biens).

♘ permis de posséder et de porter une arme (car c’est, comme la propriété privée, et encore plus qu’elle, la garantie ultime que vous serez respecté).

 ♘liberté d’installation, d’association et de profession.

 ♘ liberté de culte.

 ♘ liberté d’éducation.

♘ participation au gouvernement, soit directement, en étant élu ou tiré au sort, soit indirectement, en votant.

♘ souveraineté populaire.

♘ respect des traditions (la tradition est la démocratie des morts, d'après Chesterton).

♘ respect des frontières (car les lois, la souveraineté populaire et la participation au gouvernement n'existent qu'à l'intérieur de frontières nettes et forts).

On peut en trouver d’autres.

La société libre idéale n’a jamais existé mais il est possible de s’en rapprocher ou de s’en éloigner. Nous en sommes très loin. Un Français d’avant 1914, ou même d’avant 1939, était, malgré la lourde contrainte du service militaire, beaucoup plus libre qu’un Français de 2016. Nous sommes tellement habitués à nos chaines, faites de lois, de règlements et d’impôts, que nous en venons à les oublier, mais elles existent bel et bien.



Sommet européen post-Brexit : pourquoi Londres ne perdra pas la City Vox Economie

Sommet européen post-Brexit : pourquoi Londres neperdra pas la City

Article intéressant au-delà de la question d'actualité car il donne des ordres de grandeur :


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Londres est la plus grande place financière mondiale. Elle gère 20% des actifs des hedge funds mondiaux, 85% des actifs des hedge funds européens et 45% du marché des dérivés de gré à gré. En plus d'hedge funds et de compagnies d'assurance du monde entier, elle héberge 250 banques originaires de 56 pays. Elle est la première place mondiale pour le marché des changes, contrôlant plus de 40% du marché des devises et étant le premier centre pour les volumes d'échanges du renminbi chinois. Elle est première aussi pour les crédits bancaires internationaux, les produits dérivés, les marchés des métaux et de l'assurance. Elle occupe la deuxième place du palmarès mondial (derrière New-York) pour les emprunts internationaux, dont elle fournit près de 20% des prêts.

Elle assure 60% des mouvements financiers européens et est la seule place financière européenne vraiment globale. Elle est l'une des quatre grandes places financières pour les affaires africaines (les trois autres étant Paris, Casablanca et Johannesburg), le coeur de la finance islamique et le lieu de recyclage des pétrodollars du Golfe.

[…]

Paris, 20ème place financière mondiale et 8ème place européenne (derrière le Luxembourg et Jersey!) .
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Crise du lait, de l'élevage, des céréales… l'agriculture française est en faillite

Crise du lait, de l'élevage, des céréales… l'agriculture française est en faillite

La population française est urbaine et péri-urbaine, les agriculteurs, tout le monde s'en fout, sauf comme folklore.


dimanche, août 21, 2016

Le drame d'un pays dirigé par les premiers de la classe

Marc Bloch (1), dans son témoignage à chaud de juillet 1940, L'étrange défaite, nous dit qu'un des drames de l'armée française est d'avoir été dirigée par des premiers de la classe et par des bons élèves.

Qu'est-ce qu'un bon élève ?

C'est avant tout un élève qui sait faire plaisir au professeur, lui donner ce qu'il attend. Ensuite, c'est un élève capable de résoudre sur table en un temps limité un problème circonscrit et bien exprimé.

Transposé dans la vie adulte, ça donne un type qui sait faire plaisir au chef (l'équivalent du professeur) et qui ramène toutes les situations de la vie à des problèmes à résoudre dans l'abstrait.

Imagination, pragmatisme, doute, modestie, empirisme ne font pas partie du paysage.

Un bon élève, confronté à un problème de la vraie vie, mouline toutes les données dans son puissant cerveau, génère la solution idéale et fonce (en général, droit dans le mur). Car la solution trouvée a toujours une caractéristique qui n'est pas pertinente : elle fait plaisir au chef ou, au moins, ne le dérange pas trop (ou ne dérange pas trop l'ordre établi).

Ce trait national est si évident que le philosophe libéral Hayek lui a donné un nom français : « L'esprit de Polytechnique » (que Hayek, pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, emploie toujours en français dans le texte).

On pense immédiatement à Jean Bichelonne (2).

Pourquoi ces échecs des premiers de la classe ? Tout simplement parce que la vie n'est pas un concours scolaire.

Les grands hommes ne sont pas des premiers de la classe, quand ce ne sont pas carrément des cancres, comme Churchill. Les premiers de la classe font d'excellents seconds, pas des dirigeants.

Comme il faut une exception à toute règle, Georges Pompidou était un premier de la classe. Mais il avait gardé de ses origines auvergnates une grande méfiance vis-à-vis des intellectuels. Il a théorisé la chose dans ses mémoires. Comme le fait remarquer avec finesse son biographe, Pompidou était un érudit plus qu'un intellectuel. Il représentait cette exception d'un premier de la classe qui n'avait pas perdu en route son bon sens paysan, question de caractère encore plus que d'intelligence. Ou alors une forme supérieure d'intelligence.

C'est assez similaire à la sclérose de la caste mandarinale en Chine. Nous connaissons le malheureux destin de l'Empire du Milieu.



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(1) : si vous ne connaissez pas Marc Bloch. Sur les photos, c'est un intello à lunettes. C'est ce qu'il est : universitaire, historien médiéviste, fondateur de l'école des Annales avec Lucien Febvre.

Mais pas seulement : sergent en 1914 dans l'infanterie, il termine la guerre capitaine, après avoir fait la Champagne, la Somme et la deuxième bataille de la Marne, celle de la victoire de 1918. Croix de guerre, quatre citations, légion d'honneur.

Invalidé par une polyarthrite, 53 ans, il rempile en 1939, plus vieux capitaine de l'armée française. Il est de nouveau de nouveau cité à l'ordre de l'armée. Un de ses camarades dit de lui : « Il y a des militaires qui ne seront jamais des guerriers. Il y a des civils qui sont des guerriers dans l'âme. Marc Bloch est un guerrier ».

Ses collègues d'Oxford s'inquiètent « Pourvu qu'il ne fasse pas de folies ». Ils ont bien raison de s'inquiéter : après avoir été torturé, Marc Bloch est fusillé en mars 1944 comme dirigeant d'un réseau de résistance.

Parmi les intellos binocleux guerriers, morts pour la France, il y a aussi Jehan Alain, organiste, compositeur pour orgue, père de famille. Le 20 juin 1940, aux environs de Saumur, envoyé en solitaire en reconnaissance motocycliste, il rencontre un peloton allemand. Il abat 16 Allemands avec son fusil avant d'être lui-même abattu. Si chaque soldat français de 1940 avait abattu 16 Allemands, le résultat eut été différent !

(2) : Jean Bichelonne est une caricature de Polytechnicien : major à l'entrée, major à la sortie, exceptionnellement brillant (la brillance est une qualité de cireur de pompes), carrière fulgurante. Il apprenait par coeur des pages d'annuaire pour se distraire. Cet homme exceptionnel se trompa de bout en bout.

Bien qu'il l'ait ensuite reniée, il a signé en juillet 1944 une pétition reprochant au maréchal Pétain de lâcher les Allemands. Un de ses professeurs, pour exprimer ses grandes faiblesses dans tant de force, a dit de lui : « Bichelonne ? Il sait tout sur tout et c'est tout » (dans le contexte, ce n'était pas un compliment). On dirait qu'il a été mis au monde pour illustrer la boutade « La différence entre un train et un Polytechnicien, c'est que le train, quand il déraille, il s'arrête. » Il est mort lors d'une opération chirurgicale en Allemagne fin 1944, ce qui soulagea beaucoup de monde à Paris, un procès avec sa mémoire phénoménale en aurait compromis plus d'un.





Pour nourrir votre réflexion

Antipresse est une lettre périodique suisse :

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Alexandre Zinoviev était cet autre Russe de génie qui décrivit l’essence du système totalitaire soviétique dans ses livres, en particulier dans Les hauteurs béantes. Cela lui valut de devoir s’exiler d’URSS en 1976 et d’atterrir en Europe de l’Ouest. En Allemagne plus précisément. A la différence de tant de dissidents pour qui le « monde libre » démocratique, anglo-saxon et libéral, représentait la terre promise, la fin de toute lutte et de toute réflexion, Zinoviev continua d’analyser sans complaisance son environnement et en tira une série d’essais dévastateurs. Dans l’un d’entre eux — est-ce dans La grande rupture ou L’Occidentisme ? — il raconte comment il avait eu la surprise de ne jamais rencontrer, « chez nous », deux phénomènes qu’il était certain de devoir rencontrer.

Le premier de ces phénomènes, c’était le capitalisme au sens classique. « Je n’ai pas rencontré de capitalistes, de capitaines d’industrie, de grands brasseurs d’affaires. Je n’ai vu que des patrons faisant tourner de l’argent qui n’était pas à eux : des employés des banques. » Pendant que nous pensions encore liberté d’entreprise, concurrence, marché, Zinoviev voyait déjà la financiarisation universelle jouant avec travail humain comme avec des jetons au casino.

L’autre phénomène que Zinoviev chercha avec sa lampe-torche tel un Diogène moderne, c’était… la démocratie. Certes, il avait vu les rituels électoraux auxquels la population était convoquée périodiquement — et auxquels elle se rendait de moins en moins — pour élire des représentants qui s’empressaient d’oublier leurs promesses et d’agir contre les intérêts de leurs électeurs. Mais de démocratie au sens premier de pouvoir aux mains du peuple, point ! Publiques ou privées, les instances administratives et économiques de l’Occident reposaient toutes sur des structures de pouvoir strictement pyramidales aboutissant à l’autorité d’un petit nombre. Il eut même la malice de relever que dans les soviets d’entreprise de son URSS natale, au moins, la balayeuse pouvait prendre la parole contre le chef de clinique et même obtenir gain de cause si ses griefs étaient fondés. A plusieurs reprises, il prophétisa que le contrepouvoir des syndicats, à l’Ouest, n’était qu’une concession diplomatique extorquée par la pression de l’empire communiste. Concession qui serait retirée sitôt que l’ennemi idéologique aurait disparu. Dont acte. La condition des salariés n’a cessé, de fait, de se détériorer depuis la chute du Mur en 1989. Les syndicats sont devenus des « partenaires » du patronat et la gauche de pouvoir a trahi sa morale et ses électeurs d’une manière à peine concevable. On n’aura pas attendu Merci Patron ! pour constater cette régression des rapports sociaux qui fait ressembler de plus en plus nos sociétés « avancées », nos fiers Etats-Providence, à l’Angleterre de Dickens.

A partir de telles observations, Zinoviev élabora sa théorie de la « Suprasociété globale ». A ses yeux, ce que nous appelons la « mondialisation » n’était que la substitution universelle des anciennes loyautés verticales par des loyautés horizontales. En d’autres termes, les élites ne faisaient plus allégeance au « terreau » qui les avait nourries, élues ou déléguées (famille, commune, région, communauté, nation…), mais uniquement à leurs pairs de même rang à l’échelon global. Bref, à leur caste. La dilution des frontières géographiques et politiques allait de pair avec un renforcement de la stratification sociale. Ainsi Zinoviev fut-il parmi les premiers à voir que le « gendarme planétaire », les USA, n’agissait nullement au nom des intérêts nationaux étasuniens, mais en tant que « bras armé » ou « zombie » au service d’une puissance occulte, c’est-à-dire non élue, non légitime, non déclarée. Une fois qu’elle aurait usé le molosse américain jusqu’à sa dernière canine, la Suprasociété pourrait tout aussi bien, me disait-il, se trouver d’autres chiens de garde.

Si elle invente des néologismes selon les besoins de la démonstration — et parce qu’elle explore des réalités totalement nouvelles —, la sociologie de Zinoviev n’a rien d’abstrait. Pour comprendre la politique des « décideurs », explique-t-il, on peut toujours étudier leurs idées et leurs principes, scruter les attentes de leur base électorale, examiner leur programme à la loupe — et l’on n’aura pas avancé d’un pouce. Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est avec qui ils dînent et qui peut entrer sans frapper dans leur cabinet. La description des cercles réels du pouvoir — famille, amant(e)s, amis, mécènes, « gourous » intellectuels, réseaux informels — permet de retracer des lignes de force qui n’ont aucun rapport avec les étendards politiques des élus. La Suprasociété globale apparaît ainsi comme un conglomérat de banquiers, de grands administrateurs, de nababs industriels, médiatiques et culturels, de diplomates, de hauts fonctionnaires internationaux, d’universitaires, de people, de technologues et d’élus. C’est un monde ductile où l’on évolue au gré des connaissances et des affinités et où les titres formels ne constituent qu’un « ticket d’entrée » ou une carte de visite. L’effondrement de tous les garde-fous institutionnels et coutumiers qui la bridaient tant soit peu la rend arrogante et de plus en plus visible. L’annihilation de la morale ordinaire et du sens commun favorise ce processus bien davantage que la décadence des institutions. Encore que ceci soit étroitement lié à cela. A l’heure qu’il est, cette suprasociété règne sans partage. Dans la « vertueuse » Suisse, plus de 9 conseillers nationaux (députés) sur 10 sont contrôlés par la Suprasociété via des conseils d’administration, faisant de la vie parlementaire une pure mascarade. Dans ce même pays, par ailleurs, une très sérieuse étude de l’université de Zurich a montré que l’économie mondiale était dominée par 147 sociétés seulement, mettant le contrôle effectif de l’humanité entre les mains d’un très petit groupe de gens qui ne représentent qu’eux-mêmes. Quel parti politique s’est emparé de ce thème capital ? Aucun.



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Des hommes sans coeur

Voici plus de 70 ans, dans un ouvrage bref et prophétique, le grand écrivain C. S. Lewis décrivait notre débâcle à venir et en appelait, du même coup, à la restauration des grands sentiments portés par la littérature. Ses phrases sont à retenir par cœur :

« Ce n’est pas un excès de réflexion qui les caractérise [les pédagogues semi-cultivés modernes], mais l’absence d’émotions fructueuses et généreuses. Ils n’ont pas la tête plus importante que celle de l’homme ordinaire: c’est leur torse atrophié par l’absence d’un grand cœur qui la fait paraître telle. Et pendant ce temps-là — tel est le côté tragicomique de notre situation — nous ne cessons de réclamer à cor et à cri les qualités mêmes que nous rendons impossibles. Il est devenu pratiquement vain d’ouvrir un périodique sans tomber sur des articles affirmant que notre civilisation a besoin de plus d’énergie, ou de dynamisme, ou d’esprit de sacrifice, ou de créativité. Avec une sorte de naïveté épouvantable, nous extirpons l’organe et exigeons la fonction. Nous faisons des hommes sans cœur et attendons d’eux vertu et hardiesse. Nous tournons l’honneur en dérision et sommes choqués de trouver des traîtres parmi nous. Nous châtrons et exigeons des hongres qu’ils soient féconds. »
  • (L’abolition de l’homme, traduit par Denis Ducatel aux éditions Raphaël.)


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Amis corses, contre le burkini, une solution : les plages à cochons

Amis corses, contre le burkini, une solution : les plages à cochons




samedi, août 20, 2016

Josey Wales hors-la-loi

Ce film de 1976 est une des premières réalisations de Clint Eastwood.

Il n'atteint pas la profondeur de ses grands films (Million dollar baby, Un monde parfait, La route de Madison, Gran Torino, etc. La route de Madison est mon préféré) mais il manifeste déjà la personnalité originale (c'est presque un pléonasme : tous les grands acteurs qui font dans le conformisme le plus éhonté, genre De Niro, ont très peu de personnalité, seulement des caprices)  de M. Eastwood (à choisir entre Robert Redford et Clint Eastwood, dont les trajectoires se ressemblent par bien des aspects, mon choix est vite fait, à cause du conformisme de l'un et de l'anti-conformisme de l'autre).

Il y a toujours dans les films d'Eastwood des nuances très humaines qui font que cet acteur-réalisateur-producteur qui vote Trump est apprécié par Télérama et le Nouvel Obs.

Pourtant, la fibre conservatrice est impossible à manquer : La route Madison, c'est tout de même l'histoire d'une femme qui tombe amoureuse et qui fait passe son devoir avant ses sentiments (invitum invita dimisit).

Revenons à Josey Wales : c'est un sudiste dont la famille a été massacrée par des pillards nordistes (si vous penchez coté nordiste, renseignez vous sur la marche de Sherman, la guerre n'est jamais belle, -surtout pas dans l'Iliade, c'est pourquoi ce poème a traversé les siècles).

Les Indiens y ont de l'humour, le héros est un peu débordé par les événements ... (pas dans lextrait qui suit) :

Burkini : les Rosbeefs n'ont aucune leçon à nous donner (remember Rotherham)

Comme notre commentateur Curmudgeon, je suis irrité. Les Rosbeefs qui nous font la leçon sur nos affaires de burkini commencent à me courir féroce sur le haricot.

Pour mémoire :

Affaire des viols collectifs de Rotherham


Nous sommes chez nous

Bon, je n'aime pas le slogan « On est chez nous » parce qu'il m'écorche les oreilles. Défendre la France en torturant la langue française m'a toujours semblé bizarre.

Mais sur le fond, je suis d'accord. Nous sommes chez nous, nous Français d'origine ou assimilés, contrairement à tous les métèques qui nous emmerdent.

Bon évidemment, tout le monde n'est pas très au courant des intérêts de la France :

Les Kurdes acceptent de payer le prix du sang pour triompher de l'islamisme en Syrie

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Franchement, le Quai d'Orsay, pro-turc, a tout fait pour empêcher la France d'aider les Kurdes. Ce qui est intéressant, c'est l'Elysée. Du côté de François Hollande, depuis sa réception en janvier 2015 des combattants de Kobané, la position de la présidence a franchement évolué dans le bon sens. L'Elysée a pris conscience, contre l'avis du ministère des Affaires étrangères, que ceux qu'il fallait défendre dans notre intérêt commun étaient les Kurdes syriens. La France a dès lors commencé à mener des frappes aériennes et à déployer des forces spéciales auprès du Front démocratique syrien. On peut évidemment considérer que ce n'est pas assez, mais, au moins, la France a été en pointe sur le dossier kurde, avec les Etats-Unis. L'Elysée a simplement compris à un moment donné qu'il s'agissait d'une guerre existentielle. Quand Daech frappe notre territoire et menace nos femmes et nos enfants, le seul moyen de mettre un terme au problème, c'est d'attaquer le mal à la racine en Syrie et en Irak. Les Kurdes de Syrie sont nos meilleurs alliés. En plus, ce sont des alliés qui ne pourront jamais se retourner contre nous parce que tous les peuples qui les entourent veulent leur disparition: les Perses, les Ottomans et les Arabes. Donc, pour les Kurdes, il n'y a pas de jeu d'alliance. Ce n'est pas: «un jour avec toi, un jour contre toi». Ils sont seuls, mais sont formidablement efficaces. La politique française a changé. Mais contre l'avis du ministère des Affaires étrangères! Ça c'est clair. Après la Russie, la Suède et l'Allemagne, la France est le quatrième pays à avoir ouvert le 23 mai dernier un bureau de représentation du Rojava.
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Mais certains raisonnent plus sainement :

Pourquoi la crise du Burkini n'est pas une vaine polémique












Brice Couturier : le Parti des médias et l'intelligentsia méprisent la réalité

Brice Couturier : le Parti des médias et l'intelligentsia méprisent la réalité

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Ce qui m'a frappé dans les débats des dernières années, c'est la difficulté avec lesquels ils sont parvenus à émerger. Car les plus importants d'entre eux portent précisément sur les sujets dont le «Parti des médias» - pour reprendre l'expression créée par Marcel Gauchet - tente d'empêcher l'évocation… Il y a comme ça, à chaque époque, des problèmes vitaux qui forment comme un angle mort du débat public. Ce sont précisément ceux qui vont décider de l'avenir. En 1936, après la remilitarisation de Rhénanie par Hitler, dans la plupart des médias français, il était presque impossible d'évoquer la perspective d'une guerre avec l'Allemagne. Tous les gens de bien étaient furieusement pacifistes… On trouverait bien un terrain d'entente avec le chancelier allemand, disaient-ils. Mais dans les cafés et les salons, on ne parlait que de ça.

Aujourd'hui, l'histoire est à nouveau en phase d'accélération brutale et le défi qui nous est lancé par l'islamisme politique, entré en phase de conquête du monde, est redoutable. Mais le Parti des médias, aveuglé par ses bons sentiments, préfère nous abreuver de petites nouvelles insignifiantes, d'une part, de ses grandes indignations, de l'autre.

Vous croyez à un «complot des médias» ?

Je n'irais pas jusque-là. Mais comment ne pas voir que le rassemblement de quelques milliers de bobos place de la République, prétendant proposer une réalité radicalement alternative, a été monté en mayonnaise afin de gommer les 4 millions de Français, descendus spontanément dans les rues pour protester contre les attentats islamistes de janvier? Pour ne prendre que cet exemple. De la même façon, chaque fois que le discours lénifiant sur le «vivre-ensemble» est contredit par des faits, ceux-ci font l'objet d'un remontage. Combien d'attentats islamistes ont été requalifiés en «actes commis par un déséquilibré»? Ou alors, on organise à la hâte une diversion.

[…]

La vie des idées, dans notre pays, pâtit du fait qu'un faible nombre de gens sont à la fois suffisamment qualifiés et suffisamment honnêtes pour en rendre compte. Les chers confrères, dans l'ensemble, préfèrent rabattre la nouveauté sur les schémas qu'ils connaissent. Cela a pour conséquence de figer le débat, de le ramener à des lignes de clivage devenues autant d'ornières: souverainistes versus euro-enthousiastes, républicains versus démocrates, libéraux contre étatistes, communautaristes contre républicains et, bien sûr, droite/gauche. Mais les nouveaux sujets transcendent ces catégories et les font exploser. Dans le domaine éthique, en particulier. Et on tente d'intimider ceux qui posent de bonnes questions en les traitant de réactionnaires, ou d'ultra-libéraux…

[…]

Lorsque j'ai vu la formidable réaction, spontanée, de la population, opposant 4 millions de poitrines aux tueurs, semblant dire: «nous sommes bien trop nombreux, vous ne pourrez pas nous tuer tous», je me suis senti conforté dans l'idée qu'il fallait défendre le vieux pays menacé.

Mais il faut en être conscient : il va devenir de plus en plus dangereux de vivre dans un pays qui refuse le chantage des islamistes : soumettez-vous ou bien vous mourrez. C'est une raison supplémentaire de rester: tenter de renforcer le camp de la résistance. Et non leur abandonner le terrain. Ne pas collaborer lâchement, comme la dernière fois …


Lors d'un débat sur «Nuit debout», vous avez quitté le plateau sur ces mots: «Moi je ne veux pas incarner à moi tout seul la diversité idéologique autour de ce plateau, donc je vous laisse entre vous.» Est-il devenu impossible de débattre en France ?

Écoutez, on venait d'entendre trois invités et un journaliste ayant fait un reportage sur place, à République, s'extasier, dire combien tout cela était nouveau, prometteur, bouleversant… A les entendre, on était à la veille d'une nouvelle prise de la Bastille, d'une réinvention de la démocratie. Ces affligeantes «assemblées générales» allaient accoucher d'une réalité alternative… On voit ce qu'il en est advenu: beaucoup de bruit pour rien. La surexposition médiatique de ces rassemblements contrastait péniblement avec l'affligeante pauvreté des propositions qui en émanaient. Mais le Parti des Médias rêve de l'arrivée au pouvoir d'une «vraie gauche de gauche». On nous a fait le coup avec die Linke, en Allemagne, puis avec Chavez au Venezuela, qui a ruiné le premier détenteur de pétrole de la planète… Ensuite, il y a eu Podemos, Occupy Wall Street, Jeremy Corbyn… Moi, je crois qu'on peut modifier le réel dans certaines proportions lorsque cela est souhaitable. Mais pas lui substituer une autre réalité, sous prétexte qu'elle serait plus conforme à l'idéal de certains utopistes. J'aurais disposé d'une minute pour dire que je n'étais pas au diapason de cet enthousiasme collectif, avant de me faire remettre à ma place en tant que «réactionnaire». Alors oui, j'ai refusé, non pas de débattre, mais de servir de tête de turc. Je suis resté à les écouter s'entre-congratuler. Je ne suis pas «parti en claquant la porte», contrairement à ce qu'ont écrit les médias gauchistes à l'époque. Trop de «débats», dans nos médias, sont ainsi «montés», de manière à en truquer le déroulement, empêcher la libre confrontation des idées. Il y a des experts …
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vendredi, août 19, 2016

Interdire pour ne pas tarir ?

Le geste essentiel, celui qui rend le sursaut possible, c’est de tarir immédiatement toute immigration musulmane.

Or, j’ai bien peur que toutes ces histoires autour des symptômes soient des diversions pour ne pas traiter la maladie. Pendant qu’on discute de la burqa et du burkini, les flots d’envahisseurs musulmans continuent d’entrer.

Si j’avais à choisir, je préférerais qu’on autorise le burkini et que plus un musulman ne s’installe en France. Et si je dirigeais, ça serait ni l’un ni l’autre.




Liens pêle-mêle : là où croît le péril, croît le remède

La France occupée

Et la milice passait, 4 par 4, prête à bondir ...

Rien de tel qu’une bonne milice

Cela nous promet de franches rigolades : si l'Etat fait fort mal son boulot, pour ne pas dire qu'il le sabote délibérément, il ne supporte absolument pas que quiconque se substitue à lui, en tout cas,  pas des blancs (car, dans certains quartiers colorés, il abdique volontiers ses fonctions régaliennes).

Burkini: pour en finir avec les juristes du dimanche

Hélas, il est italien, pas français :

La Sainte Messe n'a pas été instituée pour pour faire dialoguer les religions (et c'est un évêque qui le dit)

Cela mettra du baume au coeur à tous les chrétiens scandalisés de voir des musulmans invités à la messe par des curés.

Tout arrive, même que Thomas Sowell dise du bien de Donald Trump :

Trump and Blacks


jeudi, août 18, 2016

Allez hop, un article sur le burkini

Burkini : derrière la laïcité, la nation

Pas de révélation, rien que du très connu sur ce blog : halte au fétichisme juridique. Vive la politique ! Vive la nation ! Vive la France !

Scott Adams ne pense pas que Trump est fini

Mon précédent billet, disant que la campagne de Donald Trump échouait, a provoqué le courroux de certains.

Scott Adams est l'auteur du parfois génial Dilbert.

C'est une « success story » à l'américaine. Ingénieur à Pacific Bell, il dessinait ses « cartoons » quotidiens entre quatre et six heures du matin. Un jour, il eut l'idée, parmi les tout premiers, de signer avec son email, ce qui lui fournit un précieux retour des lecteurs.

Repéré par son patron, celui-ci le mit au placard, lui donnant des idées de plus en plus loufoques pour ses dessins. Enfin millionaire, Adams a démissionné et vit de son art.

Il ne vote pas, affirme qu'il se déclare clintonien uniquement pour sa sécurité, pour ne pas être lynché par ses compatriotes californiens.

Or, Adams croit sérieusement dans les chances de Trump, dont il parle régulièrement sur son blog. Je ne sais pas si ses analyses sont justes mais je vous les livre.

Ses trois arguments :

1) Trump est un maitre de la persuasion. Il est bien meilleur orateur que Clinton.

2) Les démocrates sous-estiment gravement Trump. Adams trouve la polémique sur la santé mentale de Trump ridicule. Ils se mettent dans un état d'esprit qui leur fait baisser la garde et les rend vulnérables.

3) Trump a fait le plein de mauvaises nouvelles et il n'est pas mort. Si l'on fait le compte des mauvaises nouvelles qui pourraient arriver d'ici le vote, il y en a plus coté Clinton que coté Trump. Autrement dit, une remontée de Trump est probable. Jusqu'à la majorité ? C'est à voir.

Deux notes :

1) Adams pense qu'une partie de l'élection sera truquée, parce que c'est pas cher, facile, quasi-indétectable et que ça peut rapporter gros. C'est un peu un rasoir d'Ockham politique : ce qui est pas cher, facile, quasi-indétectable et qui peut rapporter gros sera fait.

2) Il est beaucoup plus question de la santé d'Hillary Clinton aux Etats-Unis, à cause du poids d'internet qui contourne les medias « officiels », qu'en France. Nos journalistes ont des pudeurs révélatrices. La question est simple : Hillary Clinton souffre-t-elle d'un début de maladie de Parkinson (comme Hitler, bon là, c'est méchant) ou d'épilepsie ?




mercredi, août 17, 2016

Donald Trump, finito

A mon avis, la campagne de Donald Trump est finie, il n’a pas su se «présidentialiser ». Il n'a pas su tourner la page des primaires.

Bien sûr, je connais les arguments de ses partisans : il reste trois mois ; les débats télévisés (est-on si sûr qu’il va y écraser Clinton ?) ; la mobilisation de ses partisans.

Mais Donald Trump est dans une configuration que nous connaissons bien, puisque c’est celle, mutatis mutandis, de Marine Le Pen.

Sa personnalité et ses idées attirent une forte minorité de partisans très motivés, mais elles repoussent tellement de monde qu’on est sûr qu’il n’aura jamais de majorité.

Ces candidats peuvent gagner par surprise, lorsque leur victoire paraît si improbable que leurs adversaires ne se mobilisent pas ou se dispersent et que leurs partisans restent mobilisés. C’est le cas du passage au deuxième tour de Jean-Marie Le Pen en 2002. Mais, en dehors de cela, ils sont bloqués.

Leur défi consiste à ratisser plus large, en étant moins provocateurs, sans perdre leurs partisans. Pas facile, c’est la quadrature du cercle.

Marine Le Pen échoue (je crois que cela tient d’une part au côté PME familial du FN, qui ne fait tout de même pas très sérieux, et d’autre part aux limites de la dame, qui, sans être nulle, n’est pas excellente –pour comparer, Nigel Farage ou Marion Maréchal me paraissent meilleurs).

Et il me semble que Donald Trump est en train d’échouer. Je le regrette, mais c'est ainsi.

Maintenant, il peut encore gagner par surprise, parce que Clinton n’est pas séduisante. Mais, pour que les partisans de Clinton se démobilisent, il faudrait que Trump se taise et ce n’est pas trop dans son genre.

Ensuite, après la défaite de Trump ?

Deux hypothèses s’affrontent :

1) parti républicain en miettes, plus rien ne sera jamais comme avant.

2) on fait comme si Trump n’avait jamais existé et on continue comme avant.

Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse, mais tout cela n’a guère d’importance : les « petits blancs » se mobilisent trop tard, ils sont déjà baisés (si vous me permettez cette vulgarité). Trump est venu trop tard. Le mal est déjà trop avancé. Trop d’immigration, trop de mondialisme, trop d’assistanat, ils sont condamnés à se sentir de plus en plus étrangers dans leur pays lui-même, et nous aussi.

mardi, août 16, 2016

Notre atout contre l'islamisation de la France : les musulmans

Les sondages montrent que la population musulmane de France se radicalise de plus en plus, pas seulement les terroristes, les autres.

Et pourtant, non, je ne me suis pas trompé dans mon titre. Je considère bien que les musulmans en France, une part d'entre eux au moins, sont notre atout contre l'islamisation.

Je partage le jugement de Houellebecq sur l'islam.

Plus important que mon petit avis, je soupçonne qu'il y a une forte minorité (hélas, pas la majorité) de musulmans très tièdes qu'il ne faudrait pas pousser beaucoup pour être d'accord. Ces histoires d'entrer dans les chiottes du pied gauche (ou droit, je ne sais plus), de s'habiller comme ci, de manger comme ça, c'est bien pour les paumés qui cherchent des repères ou pour les abrutis qui ne réfléchissent pas trop, ou encore pour ceux qui sont fascinés par la discipline, mais cela doit en barber plus d'un (et plus d'une). N'oubliez pas que la jeunesse iranienne est parmi les plus droguées du monde et je ne suis pas sûr que la jeunesse saoudienne soit très épanouie.

Que faudrait-il pour ces musulmans tièdes cessent d'être musulmans ? Simple : que nous soyons forts, capables de les protéger. Sinon, ils penchent du coté des radicaux pour avoir la sécurité. Et  que nous leur proposions autre chose (c'est là que l'Eglise trahit sa mission).

Je n'oublie pas l'histoire : pendant la guerre d'Algérie, il y avait plus d'Algériens coté français que coté FLN. Mais nous les avons abandonnés, nous avons laissé tomber les harkis, pour notre grande honte. Nous avons été faibles.

Pourquoi cela serait-il différent aujourd'hui ?

Tout simplement parce que c'est une question de vie ou de mort pour la France, ce que n'était pas la guerre d'Algérie, nous nous battons sur notre sol pour notre survie.

C'est en fonction de cette analyse que je suis prudent quand il s'agit de critiquer les musulmans alors que je ne ménage pas l'islam.

De plus, j'espère que les islamistes font une erreur stratégique : trop fort, trop tôt. Certes, les musulmans sont 10 % de la population et 25 % des jeunes, c'est beaucoup trop, mais cela ne les rend pourtant pas assez forts pour résister à un retour de bâton provoqué par les exactions des agités.

Bref, tout espoir n'est pas perdu.

La tristesse américaine

Clint Eastwood et Tocqueville, et la tristesse américaine

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[Tocqueville :] « Partout on sort de la liberté du moyen-âge, non pour entrer dans la liberté moderne, mais pour retourner au despotisme antique. Car la centralisalion, ce n'est pas autre chose que l'administration de l'Empire romain modernisée. »

Cette société autoritaire crée les pussies de Clint Eastwood qui peuvent être bosseurs et malins, ce n'est pas un problème. Elle crée surtout des zombies :

« Je ne doute pas qu'il ne finisse par sortir d'une pareille législation politique, si elle parvient à se fonder solidement partout, des effets tout semblables (sauf l'invasion des barbares) à ce qu'on a vu à la fin de l'Empire romain, depuis dans l'Empire d'orient, et de tout temps à la Chine : une race très civilisée et abâtardie en même temps ; des troupeaux d'hommes intelligents et non des nations énergiques et fécondes ; mais nous ne verrons pas les choses arriver à ce degré-là, car nous n'assistons qu'au début de la maladie. »
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A rapprocher de Sparte et les sudistes.



Jean-Louis Harouel : « Les femmes qui portent le burkini sont des militantes »

Jean-Louis Harouel : « Les femmes qui portent le burkini sont des militantes »

Dans la ligne de ce billet Le plus grand danger de l'islam, ce n'est pas le terrorisme :

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Notre pays est actuellement en guerre, et s'il ne veut pas être vaincu dans cette guerre, il doit savoir contre qui et contre quoi il se bat. Pour ne pas perdre une guerre, il faut impérativement nommer l'ennemi. Or, en l'espèce, celui-ci est double: d'une part les djihadistes violents qui massacrent dans notre pays; et d'autre part, les djihadistes «civilisationnels», qui oeuvrent inlassablement à rendre toujours plus présents sur notre sol leur civilisation, leurs règles et leur mode de vie. À moyen et long terme, le plus grand danger pour les Français est la conquête feutrée de la France par le djihadisme civilisationnel, conquête qui s'opère au nom des droits de l'homme. Les femmes qui portent des vêtements de bain islamiques sont des militantes de la conquête de notre pays par un groupe humain porteur d'une civilisation antagoniste. Cet été, les plages sont la nouvelle partie de notre territoire que visent à s'approprier les islamistes.
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Ce que je redoute le plus, c'est l'attirance de la classe dirigeante pour l'islam.

Des types comme Juppé sont simplement des naïfs et des imbéciles, des idiots utiles de l'islamisation.

Mais, d'autres, plus futés, doivent considérer cyniquement que l'islam est un excellent moyen de contrôle de la population et permet de se débarrasser de l'encombrante démocratie, si pénible pour nos élites (rendre des comptes, convaincre, céder le pouvoir etc. Quel calvaire !)





lundi, août 15, 2016

Aux sources du phénomène Hillary Clinton

La MENA est une agence d'information juive. Pour une raison inconnue (j'ai du trainer sur leur site un jour), elle m'envoie ces articles. De temps en temps, il y en a un d'intéressant.


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Aux sources du phénomène Hillary Clinton (info # 011508/16) [Analyse]
Par Sébastien Castellion © Metula News Agency

Dinesh D’Souza, Hillary’s America (Kindle Edition, livre ou DVD)

Dinesh D’Souza est l’un des auteurs les plus importants de la droite intellectuelle américaine. Arrivé de Bombay en Californie pour y faire ses études à la fin des années 1970, il a rapidement entamé une carrière d’auteur spécialisé dans la dénonciation de l’influence culturelle de la gauche sur la société. Ses livres ont notamment analysé les sources des tensions entre blancs et noirs (The end of racism, 1991), l’influence délétère de la gauche dans les universités (Illiberal education, 1995), l’influence internationale de l’Amérique (What’s so great about America, 2002) et l’apologétique de la religion chrétienne.

En 2010, il avait fourni l’analyse la plus convaincante à ce jour de l’idéologie du président Obama. Selon D’Souza, Obama n’est ni un marxiste classique ni un musulman secret (deux explications fréquemment rencontrées à droite mais qui n’expliquent pas l’intensité des liens du président avec Wall Street, ni les nombreuses attaques de drone qu’il autorise contre les mouvements islamistes). Il est avant tout un anticolonialiste, c’est-à-dire un idéologue convaincu que l’influence de l’Occident dans le monde a été néfaste et qu’il faut rendre les Etats-Unis moins puissants pour rééquilibrer les choses.

En anticipation de l’élection présidentielle de novembre prochain, D’Souza a étudié l’histoire du parti Démocrate en général et, plus particulièrement, d’Hillary Clinton, qui, selon tous les sondages disponibles à ce jour, a toutes les chances de devenir le prochain président américain.

D’Souza commence par une question fondamentale : pourquoi Mme Clinton parvient-elle à obtenir une telle fidélité des électeurs Démocrates ? Elle n’a pas le charme ou l’habileté politique de son mari. Elle n’incarne pas, comme le faisait Obama, le symbole d’une Amérique surmontant ses anciennes divisions pour élire un membre d’une minorité naguère persécutée. Enfin, Mme Clinton, malgré une très longue carrière politique, ne peut citer aucun succès marquant dans les fonctions qu’elle occupait dans la Maison Blanche de Bill Clinton, lors de son passage au Sénat ou comme Secrétaire d’Etat du président Obama. Cette presque septuagénaire n’a, tout simplement, rien accompli de remarquable à ce jour.

La réponse de D’Souza est qu’Hillary Clinton incarne, pour les militants du parti Démocrate, ce que ni son mari ni le président Obama n’ont jamais pu promettre : la pureté idéologique, la promesse d’une poursuite déterminée et implacable des objectifs qui unissent les membres du parti.

Pour comprendre quels sont ces objectifs, D’Souza consacre un peu plus de la moitié de son ouvrage à faire l’historique du parti Démocrate avant d’écrire celle d’Hillary Clinton. Il voit principalement, dans l’histoire du parti Démocrate contemporain, l’influence de trois pères fondateurs.


Dinesh D’Souza et Hillary Clinton: la passion de comprendre contre la passion du pouvoir

Le premier est Andrew Jackson, général adulé de la guerre de 1812 contre la Grande-Bretagne, fondateur en 1824 du parti Démocrate et premier président Démocrate des Etats-Unis, de 1829 à 1837. Comme le rappelle D’Souza de manière détaillée, Jackson se forgea une solide clientèle politique en expropriant par la menace ou la guerre des dizaines de tribus indiennes, dont les terres étaient ensuite revendues à bas prix à ses soutiens politiques. Au passage, Jackson lui-même, né dans la pauvreté avant la Révolution de 1776, devint à titre personnel l’un des hommes les plus riches des Etats-Unis. Dans les deux siècles qui suivirent, le parti Démocrate n’a jamais cessé d’acheter le soutien de ses fidèles par la distribution de faveurs, ni de permettre à ses dirigeants de s’enrichir massivement à titre personnel.

La deuxième influence dominante du parti Démocrate est celle du président Franklin D. Roosevelt, qui dirigea les Etats-Unis de 1933 à sa mort, en 1944. L’influence de Roosevelt sur le parti Démocrate fut particulièrement marquante dans deux domaines.

Tout d’abord, il fut le premier à changer la stratégie du parti à l’égard de la minorité noire. Jusqu’à Roosevelt, le parti Démocrate était intrinsèquement, profondément hostile à la reconnaissance des droits des Noirs. Il a ardemment soutenu l’esclavage, contre l’opposition des Républicains, jusqu’à la défaite du Sud dans la guerre civile.

Puis, le parti Démocrate a été à l’origine de toutes les manœuvres destinées à empêcher les Noirs de profiter de leur liberté retrouvée : lois ségrégationnistes, création du Ku Klux Klan (longtemps décrit comme « le bras armé du parti Démocrate »), les lynchages, l’entrave au droit de vote… Avant Roosevelt, le racisme était au cœur même de l’identité Démocrate.

La révolution introduite par Roosevelt et complétée par ses successeurs – en particulier Lyndon Johnson, président de 1963 à 1969 – ne consistait cependant pas en une répudiation du racisme. Afin de conserver sa majorité, Roosevelt a maintenu en place les lois ségrégationnistes et a toujours su tordre le bras des quelques Démocrates antiracistes du Nord pour qu’ils ne fassent pas de difficultés sur le sujet. En revanche, il est allé activement à la recherche du vote noir, qui était auparavant massivement acquis au parti Républicain, en mettant en place des programmes sociaux qui répondaient à l’urgence de l’époque de la Grande Dépression.

Comme le signale D’Souza, lorsque des individus ou des groupes se sont éloignés d’une idéologie malfaisante – ceux qui ont quitté le communisme, par exemple, ou qui, de nos jours, s’éloignent du djihadisme – ils ont retracé leur trouble et l’histoire de leur conversion dans des livres ou des articles qui documentent la manière dont ils ont vaincu le mal. Or, il n’existe rigoureusement aucun témoignage de Démocrates expliquant comment ils ont compris que le racisme était condamnable – pas un livre, pas un article, pas une interview.

Cette absence de témoignage s’explique, selon l’auteur, par le fait que la conversion des Démocrates à l’antiracisme n’a jamais représenté une crise de conscience mais, sur le modèle de Roosevelt, un simple calcul électoral. En offrant des revenus sociaux à la population noire, sans exigence de travail, et en encourageant financièrement les comportements qui pérennisent la dépendance (comme la multiplication des naissances hors mariage), les Démocrates se sont assuré un vivier de voix pérenne correspondant exclusivement à leurs intérêts électoraux.

Cela ne veut pas dire que les Démocrates d’aujourd’hui soient intrinsèquement racistes – ni, du reste, réellement antiracistes. Ce n’est pas leur problème : leur problème est, exclusivement, le calcul électoral. Et s’il faut, pour s’assurer une majorité, maintenir en permanence une population dans la dépendance et la pathologie sociale, cela représente pour eux un prix parfaitement acceptable.

L’autre influence durable du président Roosevelt sur le parti Démocrate contemporain vient de sa fascination pour un modèle social dans lequel l’Etat, sans nationaliser directement les entreprises productives, leur impose des règles strictes de comportement au nom de sa définition de l’intérêt général.

D’Souza démontre, par de nombreux exemples, que ce modèle dirigiste s’accompagnait, chez Roosevelt comme dans toute la gauche américaine, d’une fascination pour les fascismes européens qui le mettaient en œuvre de manière plus complète (Roosevelt lui-même préférait Mussolini, cependant que le jeune John Kennedy était revenu plein de louanges d’un voyage dans l’Allemagne nazie).

Dans le cas de Roosevelt, le dirigisme a conduit à une intervention permanente pour limiter la chute des prix et des salaires qui a transformé ce qui aurait été l’une des inévitables corrections passagères du marché en une crise grave et prolongée. Une crise qui a multiplié les soutiens aux totalitarismes du vingtième siècle, convaincus que le capitalisme avait rencontré ses limites. Plus tard, le Président Obama s’est inspiré de ce modèle dirigiste pour imposer des objectifs politiques à l’une des principales industries américaines, l’assurance santé. Hillary Clinton propose une prise de contrôle comparable des prêts aux étudiants et du financement des universités.

Enfin, le troisième père fondateur du parti Démocrate est quelqu’un qu’Hillary Clinton a personnellement connu et admiré : Saul Alinsky, mort en 1972. Etudiant en criminologie dans le tournant des années 1930, Alinsky avait étudié de l’intérieur la mafia de Chicago. Après avoir appris les méthodes des groupes criminels, il les a transposées pour menacer et faire chanter les employeurs et les gouvernements locaux afin d’obtenir l’augmentation des recrutements ou des salaires, l’amélioration des conditions de travail… ou le financement de Saul Alinsky lui-même. Il a expliqué ses principes de cynisme absolu dans l’action politique dans un ouvrage, Règles pour les radicaux, à qui Hillary Clinton a consacré son mémoire de thèse.

Malgré l’admiration manifeste de Mme Clinton pour Alinsky, lorsque celui-ci lui proposa, à la fin de ses études, un emploi dans son organisation semi-criminelle, elle refusa en expliquant « que l’on peut obtenir de meilleurs résultats à l’intérieur du système qu’en le pressurant de l’extérieur1 ». Cette phrase résume toute sa carrière.

La deuxième partie du livre tente d’expliquer la vision du monde spécifique d’Hillary Clinton, héritière de cette triple tradition politique. Les écrits assez nombreux de la candidate offrent des indices concordants qui montrent une personnalité à la fois hautement idéologique et faisant preuve d’un cynisme absolu dans la recherche du pouvoir.

Pour ce qui est de l’idéologie, Mme Clinton pousse les instincts dirigistes bien au-delà de l’économie : elle a écrit plusieurs articles et un livre (It takes a village, 1996) pour défendre la thèse selon laquelle l’éducation des enfants et l’instruction des jeunes doit, autant que possible, être confiée aux institutions étatiques plutôt qu’aux familles. La prise de contrôle des universités par un système de financement public est, de nouveau, au cœur de son programme présidentiel pour novembre prochain.

Quant au cynisme politique, la candidate en a fait preuve à un degré bien supérieur au degré habituel des hommes politiques. Elle n’a longtemps dû sa carrière qu’à son mariage avec un homme politique plus talentueux et plus charmeur qu’elle, mais fragilisé par un appétit sexuel sans contrôle.

Hillary est devenue indispensable à la survie politique de son mari en se consacrant systématiquement, pendant des décennies, à attaquer personnellement les femmes qu’il avait séduites. D’Souza documente, exemple après exemple, les chantages au silence, diffamations et menaces physiques organisées contre ces femmes par la candidate2.

Depuis l’époque où son mari était gouverneur de l’Arkansas jusqu’à son propre passage au Secrétariat d’Etat, toute la carrière d’Hillary Clinton est marquée par une série de scandales financiers et personnels : enrichissement par délit d’initiés, vente de faveurs politiques, y compris d’amnisties présidentielles… Le plus grand de ces scandales est, de loin, la confusion des genres entre la Fondation Clinton – une organisation à but prétendument humanitaire, financée à la hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars par diverses donations – et l’action de Mme Clinton comme Secrétaire d’Etat. Les donateurs de la Fondation (dont 90% des recettes ne sont pas allées à l’action humanitaire, mais à la rémunération d’alliés politiques embauchés pour la circonstance) ont bénéficié d’un trafic d’influence systématique dont le couple Clinton, à titre personnel, a largement profité.

Ainsi, Frank Giustra, un entrepreneur canadien qui souhaitait développer une mine d’uranium au Kazakhstan, obtint le soutien du Département d’Etat après avoir versé 31 millions de dollars à la Fondation. Toujours dans le domaine de l’uranium, la société d’Etat russe Rosatom reçut l’accord du Département d’Etat pour acheter une société qui possédait 20 % des réserves américaines après avoir généreusement financé la Fondation Clinton. Le soutien des Etats-Unis au renversement du régime Kadhafi en Libye coïncidait mystérieusement avec des plans d’investissement en Libye présentés à la Secrétaire d’Etat par un de ses plus proches conseillers, Sydney Blumenthal. Les exemples, précis et documentés, se multiplient sur plusieurs dizaines de pages.

Mme Clinton est progressivement devenue le centre d’un système sophistiqué de trafic d’influence, dans lequel les contributions financières – dont une part non négligeable parvient personnellement à la candidate et à son époux, ainsi qu’à une vaste clique d’alliés – permettent d’influencer les décisions politiques les plus essentielles de la première puissance mondiale. Ce système ne pourra que s’amplifier et s’aggraver si, comme le prédisent les sondages, Mme Clinton parvient à se faire élire à la présidence. Connaître son histoire et son caractère ne suffira pas à empêcher son élection. Mais cela permettra de mieux comprendre le fonctionnement des Etats-Unis de demain.



Notes :

1 La correspondance entre Alinsky et Clinton peut être achetée au lien suivant : https://www.scribd.com/doc/240077031/The-Hillary-Letters.


2 D’Souza a une expérience personnelle de l’utilisation de moyens d’Etat pour intimider les opposants. Après son article sur Obama, il fut la première et, à ce jour, la seule personne jamais incriminée et menacée de détention pour avoir, en violation d’un article jamais appliqué de la loi électorale, donné 20 000 dollars de sa poche à la campagne électorale d’un ami





Le plus grand danger de l'islam, ce n'est pas le terrorisme

Grammar wreckers KNEW they would make our schools worse

Je suis d'accord avec Peter Hitchens. Le plus grand danger de l'islam, ce n'est pas le terrorisme.

Le plus grand danger de l'islam, c'est qu'il propose des repères et des comportements à notre société qui a tellement perdu ses repères et ses comportements qu'elle pourrait bien se raccrocher à ceux que lui ordonne l'islam. Et qui sont mauvais.

Je ne veux pas d'une société où on met la burqa parce qu'on en a marre du string.

Que les cathos qui poussent l'islam en croyant que cela favorise « les religions » prennent garde. Ils font une erreur d'analyse monstrueuse. L'islam qu'ils favorisent les dévorera tout entiers. Un chrétien n'en a rien à foutre « des religions », une seule religion l'intéresse, celle du Christ, et il ne trempe pas dans un machiavélisme à deux balles qui se retournera contre lui.

Je ne veux pas ni de la burqa ni du string. Ni du hallal, ni du Mac Do. Ni des écoles coraniques ni des écoles foutoirs. Ni des prières le cul en l'air, ni de l'abrutissement télévisuel.

Mais nos grands-parents vivaient une vie sans burqa, sans string, sans hallal, sans Mac Do, sans écoles coraniques, sans écoles foutoirs, sans prières le cul en l'air sans abrutissement télévisuel.

Pourquoi ne pas nous en inspirer ? Pour cela, il faut retrouver la vraie Foi, celle qui marie coeur et raison. Quand cet équilibre est réalisé, tout le reste suit.

Dans cette perspective, et pour paradoxal et douloureux que cela paraisse, le terrorisme musulman est aussi une chance : celle du sursaut, du retour à nous-mêmes.


Stefan Zweig, adieu l'Europe

Stefan Zweig, ce citoyen du monde qui ne supportait pas les passeports et les frontières mais qui se suicide parce qu'il ne peut vivre longtemps hors de son Autriche natale me paraît justiciable de deux approches dont je vous ai déjà parlées :

♘ L'intellectuel qui n'arrive pas à affronter le fait que le monde puisse être différent de la vision qu'il en a. C'est le dialogue entre Jean Hippolyte et Julien Freund où il est, justement, question de suicide.

Le rapport mal gaulé des bourgeois avec la violence.

Stefan Zweig a une excuse, qu'il décrit dans Le Monde d'hier : il a été élevé et formé dans un  monde stable, Vienne d'avant 1914, qui ne l'a préparé en rien aux épreuves qu'il a vécues.

Cela pose aussi le problème de l'appartenance à un pays, qui ne  se résume pas à un papier administratif.

Signalons tout de même qu'il y a des écrivains qui se sont fort bien battus, qui ne se sont pas comportés comme des chochottes nombrilistes.

Le film est pas mal.




dimanche, août 14, 2016

Un article que vous ne lirez pas dans la presse française

A duke's wealth is the natural result of a free society - and should be celebrated

Rien que le titre est délicieux. En France, il serait considéré comme une abominable provocation. Et pourtant, dans le cas anglais, il est juste, même si on peut lui apporter quelques nuances.

Je pense que le mode de vie français est (était) plus plaisant que le mode de vie anglais, pourtant je me languis quelquefois d'un pays qui serait une terre de libertés et non pas une terre de bureaucratie.