samedi, septembre 26, 2015

Un graphique pour le pape François (et quelques autres ...)

Posté par un gentil commentateur :

Deux pays qui partent du même point il y a un siècle. D'un coté, l'Argentine qui mène une politique corporatiste et protectionniste, de l'autre les Etats-Unis qui mènent une politique libérale.

Un siècle plus tard, le revenu par habitant d'un de ces pays est le triple de l'autre. Lequel, à votre avis ? Hé oui, les Etats-Unis.

Le libéralisme économique, ça marche.

Deux remarques :

1) Les imbéciles peuvent confondre le capitalisme de connivence actuel avec le libéralisme. Mais si vous venez sur ce blog, c'est que vous n'êtes pas des imbéciles.

Nous vivons dans le régime du faux et du mensonge : un régime de libre-échangisme parfois féroce mais sans véritable liberté. Nous n'avons jamais été aussi encadrés et contrôlés que depuis nous sommes censés vivre dans un régime de «concurrence libre et non faussée». C'est cette articulation entre fausse liberté et contrainte insidieuse qu'il faut penser pour comprendre notre monde.

Je pense que la solution passe par la disparition de l'Etat-mamma, prêt à tout et bon à rien, qui néglige ses missions régaliennes au profit d'une immixtion toujours plus approfondie et toujours plus illégitime dans nos vies.

Cette disparition se fera-t-elle par le naufrage (l'anarchie et la guerre civile) ou par une reprise en main de l'Etat (un Etat fort mais seulement régalien) ? Je ne sais.

En tout cas, la disparition à terme de l'Etat-mamma ne fait aucun doute, il est caprice d'enfants gâtés qui cassent leurs jouets : il vit à crédit, financier, démographique, politique, intellectuel, culturel, moral ... Il épuise le capital accumulé pendant des siècles. Quand il ne restera plus rien, il s'écroulera.

2) Je pense que l'économisme ne doit pas envahir toutes les relations sociales et politiques. Je ne suis pas libertarien. Mais il y a de la marge de manoeuvre dans nos contrées. Nous sommes plus menacés par le péril communiste que par le danger libertarien.





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