vendredi, juin 26, 2015

Attentat en Isère : quelqu'un connaît la date de la marche blanche ?

Addendum :

Cet enfoiré de Hollande, ce bon à rien de Hollande, cette lavette de Hollande a déclaré : «Tirer les conclusions, c'est agir contre le terrorisme ici en France et partout dans le monde. Le terrorisme est notre adversaire, notre ennemi.»

Et Sarkozy est sur la même longueur d'ondes. Pas un pour rattraper l'autre.

Hé bien non, le terrorisme est un concept. Un concept n'est pas notre ennemi. Notre ennemi, ce sont les terroristes. Et les terroristes sont islamistes.

Il y a quelques jours, Thibault de Montbrial se disait très inquiet de l'incapacité de nos dirigeants à nommer l'ennemi. Ce n'est pas aujourd'hui que son inquiétude sera apaisée. Que c'est dur de vivre avec une classe dirigeante pourrie, incompétente et lâche.

En 1917, Clemenceau disait : «Le pays saura qu'il est défendu». En 2015, le pays n'a aucun doute : il sait qu'il n'est pas défendu. En tout cas, pas par ceux qui devraient être à la tête du combat.

Je tombe à l'instant que cet article de Mathieu Bock-Coté :

Terrorisme islamiste: On vous tranchera la tête

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[…]

On entend déjà la protestation des esprits bêlants : nous voulons la paix ! Oui ! La paix ! Ne suffirait-il pas que les hommes se tendent la main, se comprennent et fassent enfin le choix de l’harmonie ? C’est très beau. Sauf qu’on ne décrète pas la paix, et si nous avons devant nous un ennemi décidé à nous faire la guerre, nous n’aurons pas de répit. Ce n’est pas sans raison qu’on redécouvre aujourd’hui la philosophie politique de Julien Freund, car telle était sa principale leçon [je suis bien content que Julien Freund revienne à la mode car il nous donne les outils intellectuels pour nous battre]. La guerre s’est naturellement métamorphosée. C’est pourtant bien d’elle dont on parle. Devant l’ennemi, on a deux possibilités : soit on se couche, soit on se bat. Soit on s’affaisse, soit on trouve en soi la force de se battre et on redécouvre que la politique, à certains moments, est une question de vie ou de mort. Il faut d’ailleurs avoir la mémoire bien courte pour s’en surprendre. Et il faut avoir le courage de nommer l’ennemi : ici, ce n’est pas le « terrorisme » en soi, c’est l’islamisme radical [ça ressemble  vachetement à ce que je dis !].

Évidemment, il y a plusieurs manières de se battre et il faut éviter d’en arriver à une crispation sécuritaire extrême qui dénaturerait en profondeur la société libérale. Au moment de la Deuxième Guerre mondiale comme au moment de la guerre froide, c’est en demeurant fidèles à leur génie spécifique que les démocraties occidentales ont gagné. Mais il faut néanmoins accepter psychologiquement de sortir de notre quiétude (à moins qu’il ne s’agisse d’une torpeur) en nous disant que la vie ne sera plus jamais comme avant. Nos pays ont eu la chance immense de goûter à plusieurs décennies de paix mais cette période est probablement terminée. Nous sommes témoins du retour du tragique. Cela ne veut pas dire que nous serons sur le pied de guerre chaque jour. Mais nous ne pourrons faire autrement que de sortir de notre insouciance, qui chaque fois, reprend ses droits, comme si nous ne voulions pas croire au fond de nous-mêmes à la dure réalité du monde dans lequel nous entrons.
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Et puis, on peut faire des comparaisons :









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