mardi, février 17, 2015

Le point culminant de la crise grecque : le prix de la liberté

Greek crisis talks collapse in acrimony as Syriza defies EMU

D'un saut de puce dans le gouffre

Juncker, sors de ton bunker !

Ce qui se joue actuellement entre Athènes, Francfort et Bruxelles, ce n'est pas à proprement parler la souveraineté.

On sait que, comme le prévoyait Philippe Séguin, les pays endettés de la zone Euro ont perdu leur souveraineté monétaire, budgétaire et économique (le cas grec le montre tous les jours) et, donc, leur démocratie. Car une démocratie où ne reste plus comme choix que la sauce à laquelle on va être mangé n'est plus une démocratie.

La question que pose la Grèce aujourd'hui n'est pas « La Grèce dans l'Euro est-elle encore souveraine ? ». La réponse est sans ambiguité :  «Non».

La question que pose la Grèce est «Un peuple européen est-il prêt à sortir de l'Euro pour retrouver sa souveraineté et sa démocratie ?».

Or, cette question n'a pas été tranchée par les récentes élections qui ont porté Syriza au pouvoir.

En effet, Alexis Tsipras a été élu sur un programme paradoxal : à la fois rester dans l'Euro et refuser les exigences nordiques.

C'est pourquoi il se retrouve à devoir trancher dans l'urgence cette question fondamentale et la probabilité, car c'est la facilité, est qu'il plie d'une manière ou d'une autre et reste dans l'Euro.

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