mercredi, novembre 27, 2013

Un commentaire de Chuiche

L'effondrement identitaire se produit aussi en Chuiche, pas d'inquiétude ! Autonomie des cantons ou pas - grignotée avec patience par Berne au fil des ans, d'ailleurs - le Grand Remplacement est aussi en marche. Il se fait au rythme et sur la mélodie de pays, de manière feutrée et suave, là où il caquète, explose et cacophone en Hexagonie, c'est la différence majeure.

Le fractionnement politique du territoire est un phénoménal ralentisseur de la corruption généralisée de l'Occident, mais ce n'est que cela. Sur le plan culturel et ethnique, nous connaissons les mêmes abominations que vous autres franchouillards. Mixité aberrante des couples, gamins pourris de hip-hop et infoutus d'écrire ou parler correctement, bétonnage irrépressible de tout ce qui n'est pas muséifié au nom de Saint Touriste, grandes villes prenant la gueule de n'importe quelle métropole avec des alignées de boutiques et cafés franchisés... Quant à notre droite parlementaire censée être la plus dure, elle est du niveau du RPR des années huitante...

Blanc parmi les Blancs, le Chuiche méprise sa propre culture et rejette son ascendance avec la même rage que n'importe quel Toubab. C'est certes moins marqué dans la partie germanophone pour l'instant, la Romandie étant à l'avant-garde de la Honte et de la Repentance (pour quelles colonies, ça reste à établir). Il n'y a qu'à voir le soin que les Bourbines mettent à l'entretien de leurs villes et de leurs campagnes, à l'inverse du Welsche, plus relâché, plus oublieux, plus crasse, plus latin quoi...

Mais ces spécialités folkloriques n'y changent rien. Nos lois antiouacistes valent amplement les vôtres, nos journalistes se partagent entre soc-dem et trostkards policés, le culte holocaustique fait partie du cursus de tout intellectuel ambitieux, et notre bienveillance envers tout ce qui sue le pognon nous rend déjà de facto cosmopolites. Ceci pour dire que n'importe quel système politique n'est qu'une superstructure qui vient se coller sur une culture dont la base est le clan, la tribu. Corrompez cette dernière, et le plus absolu des monarques n'y pourra que dalle.

C'est d'ailleurs le gros problème de la droite, qui se touche à vingt phalanges de tout ce qui relève du culturel et de la tradition vécue. Elle en vient à ne réfléchir qu'en termes de fric et de sécurité. EIle applaudit à l'encasernement de la société toute entière du moment qu'elle ne croise plus un punk à chien dans la rue.

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