mardi, juillet 23, 2013

Patinage lexicographique : les nazis et les fascistes ont disparu depuis 70 ans ? Pas grave, les socialistes les ré-inventent tous les jours


Je rappelle ce fait historique indéniable : les nazis et les fascistes ont totalement disparu de la scène politique depuis 70 ans. S'il en est resté des nostalgies et quelques individus, c'est à l'état de traces insignifiantes, folkloriques, sans influence politique.

Voilà pour la réalité. Mais, nous le savons, la particularité des gauchistes est d'être ennemis de la réalité. Les fascistes et les nazis ayant disparu, ils les ré-inventent tous les jours.

C'est d'ailleurs vachement pratique d'inventer soi-même ses ennemis car on peut leur donner la forme qui nous arrange. En l'occurrence, pour un gauchiste, «fasciste» signifie «tout ce qui n'est pas de gauche». Tout ce qui n'est pas nous est infame. Pratique, non ?

Bien sûr, il y des nuances : d'un coté, les «vrais» fascistes, Le Pen et compagnie, de l'autre, ceux qui sont paralysés par le soupçon permanent de «dérive fascisante», la fausse droite qui fait dans sa culotte devant la gauche froceuse de sourcils. C'est du terrorisme intellectuel.

Qu'une ficelle si grossière fonctionne est un sujet d'étonnement permanent.

Comme d'habitude, le problème est dans la fausse droite : que la gauche soit enfoirée, c'est dans sa nature. Mais que la droite ne la renvoie pas systématiquement dans ses buts (goulag, Staline, Pol Pot, Cuba, Corée du Nord, ...) est écoeurant de lâcheté et de .

A propos de l'«affaire Bourdouleix», ces enculés de journalistes sont passés d'une diversion (les Roms par rapport au Grand Remplacement) à la diversion d'une diversion (les propos de Bourdouleix), anecdote dérisoire. Ce n'est plus du journalisme, c'est de l'«anecdotisme». Et les politiciens, bien contents de détourner l'attention de leur impuissance volontaire, embrayent comme un seul homme. Je ne sais pas si Bourdouleix est un sage, mais cela rappelle tout de même furieusement le dicton «Quand le sage montre la lune, les imbéciles regardent le doigt». Quand le maire dénonce le comportement des Roms, les imbéciles dissèquent sa manière de le dire (avec la plus grande mauvaise foi, puisqu'il apparaît tout de même que des Roms ou leurs défenseurs faisaient le salut nazi, mais ça, c'est anodin, seuls les propos du maire sont graves).

C'est toujours le fétichisme des mots et la police de la pensée : on trouve «inadmissible», «inacceptable», «à sanctionner avec la plus grande rigueur» une phrase. Par contre, ce qui se passe tous les jours en France, les territoires perdus, l'ordre bafoué, les lois mises à l'épreuve, ça, c'est admissible et acceptable, ne mérite pas d'être sanctionné avec la plus grande rigueur ?

Un dangereux débat sur les Roms risque de s'instaurer ? Paf, on y coupe court en montant en épingle une déclaration provocatrice sans intérêt et en occupant toute la place avec : la déclaration, sa dissection, les contre-déclarations, les contre-contre-déclarations ... Oubliés, les romanichels.

La classe jacassante a bien compris que le point d'attaque essentiel, le schwerpunkt, comme disent les militaires allemands, c'est de ne pas laisser d'espace médiatique à une rÈflexion non-politiquement correcte. Saturer l'espace médiatique avec n'importe quoi, avec des idioties, avec les pires imbécillités, mais, surtout, surtout, ne pas laisser la vraie opposition au système en placer une, la cantonner dans des sites internet, car ce n'est pas de la parole publique (la parole que personne ne peut prétendre ignorer).

Et après, ces gens feront les étonnés devant le cinglant mépris qui les frappe.

Voilà pour le constat, mais que faire ?

User et discréditer la classe jacassante, ne pas la laisser en paix, ne rien laisser passer, faire entendre notre voix même petite.

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