samedi, avril 27, 2013

Quand l'affaire du Mur des Cons devient un scandale journalistique ...

Le mur des cons est en train de devenir un scandale journalistique, comme l'expose bien notre serial-commentateur Bob Marchenoir :

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Robert Marchenoir  Curmudgeon  il y a 9 heures


Selon Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, qui apparaît au début de la séquence filmée, « les éléments qui ont pu être décortiqués [au sein de la vidéo] amènent à penser qu’il s’agit d’une équipe d’une chaîne de télévision nationale ».Ce que nous ont confirmé deux représentants syndicaux de la rédaction nationale de France 3, agitée depuis plusieurs jours par cette affaire : des « faits convergents » pointent un journaliste de la chaîne, éditorialiste en charge de la justice.

A FR 3, les syndicats sont chargés de fliquer les journalistes, pour qu'ils ne dévient pas de la ligne Degauche. C'est la fameuse indépendance des journalistes.

Contacté par Libération, l’intéressé nie : « Il y a une rumeur stupide et malveillante qui circule sur mon compte, que j’ai démentie. C’est tout. Je suis totalement étranger à cette affaire. » « Il dit que ce n’est pas lui, témoigne un journaliste de la chaîne publique, mais il s’est décomposé quand on l’a confronté. » Et plusieurs éléments le confondent.

Les journalistes du sévice public s'organisent en police politique pour dénoncer leurs confrères qui ne pensent pas dans les clous, et les soumettent à des interrogatoires serrés.

Je suppose qu'ils ont lieu dans le local syndical, en dessous du "mur des cons" de la rédaction. La déontologie des journalistes de FR 3, c'est deconfondre leurs confrères pas assez à gauche.

Rapidement alertée par des syndicats, la direction de France 3 décide alors de retirer le sujet de l’antenne.

Les syndicats exercent une censure politique de gauche et la direction est à leur botte.
« Le JRI a l’impression d’avoir été complètement manipulé », raconte encore un confrère. Pour un autre, la manœuvre est claire : « C’est une manipulation politique », de la part d’un journaliste « engagé à droite de manière assez affichée. »

Quand on sort un sujet gênant pour la gauche, c'est de la manipulation politique. Quand on sort un sujet gênant pour la droite, c'est de l'information.

L’éditorialiste en question est déjà « déontologiquement problématique » au sein de la rédaction, décrit-on. Il est notamment controversé pour avoir « mené la campagne contre Charles Enderlin », correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il accuse d’avoir truqué les images d’un sujet sur la mort d’un enfant palestinien en 2000.

Déontologiquement problématique = pas de gauche.





Robert Marchenoir  Curmudgeon  il y a 2 heures


"On n'insulte pas les gens publiquement", réagit le Syndicat de la magistrature.

Donc ils les insultent en privé, et nous sommes priés de considérer que ce n'est pas grave.
Ce local est un lieu où l'on ne reçoit pas de journalistes. Il s'avère qu'au moment de l'affaire Gentil, il y en avait beaucoup et qu'ils ont été amenés à se trouver dans des endroits où ils ne doivent pas être.

Voilà. Les journalistes n'ont pas à être dans les lieux non approuvés par les syndicats de gauche. C'est la gauche qui décide où les journalistes doivent aller. Comme ça, c'est plus clair.

Nous, on ne va pas voir ce qu'il y a dans les locaux de l'UMP et on ne va pas voir ce qu'il y a dans les rédactions des journaux.

Non, ce n'est pas la peine. Ils ont les syndicats de journalistes pour cela, qui convoquent, interrogent et "confrontent" les journalistes qui n'écrivent pas dans les trous.

Si cette histoire est susceptible de remettre en cause le syndicalisme dans la magistrature, c'est extrêmement navrant.

Tiens, mais voilà une excellente idée...




Robert Marchenoir  il y a 2 heures


La direction de France 3 a décidé d’ouvrir une enquête interne à propos de la vidéo montrant le »Mur des cons » dans les locaux du syndicat de la magistrature. En effet, selon Libération, c’est un journaliste de France 3 qui aurait tourné la vidéo montrant le mur qui affiche le visage d’un certain nombre de personnalités, et qui a déclenché cette semaine une violente polémique. Cette vidéo a été mise en ligne sur le site Atlantico mercredi dernier.

Dans une rédaction normale, quand un syndicat de juges affiche, au sein même du ministère de la Justice, un "mur de cons" composé d'hommes politiques, on ouvre une une enquête sur le syndicat.

Dans une rédaction du "service public", on ouvre une enquête sur le journaliste qui a révélé l'information.

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Le sage montre le mur, les syndicats de journalistes enquêtent sur le doigt.

Finalement, ce qui perdra les gauchistes, c'est leur vanité, leur absolu besoin de faire parler d'eux. Ils ne savent pas faire profil bas, la boucler en attendant que la tempête passe.

C'est plus fort qu'eux : en toutes circonstances, 'faut qu'ils ouvrent leurs gueules, qu'ils fassent la morale et dénoncent les mal-pensants.

Ca finit par lasser tout le monde et c'est ce qui causera leur perte.

Le plus étonnant dans les histoires de manifs anti-dénaturation du mariage, c'est que personne (à part Frigide Barjot et les couilles molles de l'UMP) n'en avait rien à foutre d'être traité de fasciste et d'homophobe. Les vieux trucs culpabilisateurs de la gauche, les mots qui tuent, ont perdu leurs pouvoirs magiques, démonétisés, trop usés, trop servis à tort et à travers. Plus personne n'y croit.



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