mercredi, avril 10, 2013

Molle, Thatcher ? Ou politique ?

Bob Marchenoir étant un commentateur fidèle et pertinent, il est juste qu'il soit de temps en temps à l'honneur.

Je trouve que son commentaire ci-dessous, pro-thatcherien, en réponse à une critique droitière,  donne une assez bonne définition par l'exemple de ce qu'est la politique, par opposition au bavardage utopiste des intellectuels :

Robert Marchenoir

 − Oui. C'est tellement facile. Il y a plein de critiques de droite de Margaret Thatcher, et elles sont d'ailleurs peut-être pertinentes.

Lawrence Auster, anti-néoconservateur, Juif converti au christianisme, anti-antisémite et auteur d'articles dénonçant le pouvoir juif (comme quoi rien n'est simple, comme quoi l'obsession antisémite rend con), l'a lui aussi beaucoup critiquée.

La différence entre un Muray Rothbard et une Margaret Thatcher, c'est que la seconde a agi, et a fait changer les choses. Il est toujours facile, quand on est un intellectuel, de décerner des mauvaises notes et de faire des procès en mollesse.

Margaret Thatcher (comme n'importe quel homme politique) a dû se battre toute sa vie contre une opposition féroce, non seulement chez les travaillistes, mais au sein de son propre parti.

Elle a donc fait ce qui lui était possible dans sa situation. Elle a déjà réussi à arriver au pouvoir, ce que n'a pas fait Enoch Powell.

Enoch Powell avait raison... et alors ? On voit où ça l'a mené.

Je lisais il y a quelque temps, je ne sais où, que Nicolas Sarkozy s'était réellement efforcé de réduire l'immigration ; c'est le Quai d'Orsay qui a saboté ses efforts, en s'opposant à sa volonté de réduire le nombre de visas accordés aux étrangers.

Un chef d'Etat n'est pas un dictateur aux pouvoirs infinis. Il doit composer avec les gens qui s'opposent à lui.

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