mercredi, février 27, 2013

La grève des impôts

Nos impôts servent à financer des organes d'oppression, comme par exemple le Conseil Economique et Social, dernier en date à avoir fait parler de lui.

Il est donc tout à fait justifié moralement de cesser de payer les impôts qui servent à financer autre chose que les dépenses régaliennes de l'Etat, défense, police, justice, diplomatie.

Comme celles-ci sont, en comptant très généreusement, à 20 % du PIB et que les impôts sont largement au double, on peut estimer qu'environ la moitié des impôts que nous payons sont du racket fiscal au profit de différents groupes de pression et clientèles et sont profondément immoraux.

Il serait donc tout à fait juste de cesser de payer, par exemple, l'impôt sur le revenu.

Comment faire ?

1) Le schéma idéal, le plus politique, est que des centaines de milliers (ne rêvons pas encore à des millions) de Français se mettent d'accord pour cesser de payer leurs impôts sur le revenu. Internet permet de lancer ce mouvement d'opinion mais pas d'en assurer la mise en oeuvre. Le risque est évidemment qu'il y ait beaucoup de promesses et peu de réalisations.

2) La fraude fiscale. Elle n'est hélas pas à portée de nous autres, salariés. Elle peut sembler contestable mais qui a commencé le premier à s'affranchir de la morale en volant tant et plus ? C'est bien l'Etat. Quand il n'y a plus de bornes, il n'y a plus de limites.

3) L'exil intérieur : j'en entends parler de plus en plus autour de moi. Des gens qui réduisent la voilure : ils travaillent moins et consomment moins, ce qui, mécaniquement, réduit les rentrées fiscales. C'est l'effet Laffer.

4) L'exil extérieur. C'est la forme de grève des impôts la plus radicale, puisque l'exilé cesse de payer tout impôt en France. C'est aussi la plus destructrice pour le pays : que l'Etat fasse naufrage, je m'en fous, il l'a bien mérité. En revanche, que les jeunes les plus entreprenants et les mieux formés s'exilent, et c'est l'avenir qui s'en va.

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