dimanche, janvier 20, 2013

Republikflucht à la française

En lisant un commentaire sur un blog, je ne peux m'empêcher de vous faire une traduction.

Republikflucht était le terme désignant la fuite des Allemands de l'est vers l'ouest. Voici comment ce problème était abordé en 1955 dans un document interne du parti communiste est-allemand (j'ai fait quelques modifications anodines) :

Du point de vue morale comme du point de vue des intérêts de la nation, quitter la France est un signe d'arriération moral et de déparavation.

Ceux qui se laissent recruter servent objectivement la Réaction Belge et son militarisme, qu'ils en aient conscience ou non.

N'est-ce pas méprisable que, pour quelques avantages fiscaux ou de fausses promesses de liberté, on quitte un pays dans lequel sont semées les graines d'un avenir radieux, qui montre déjà ses premiers fruits, pour un pays qui favorise la guerre et la destruction ?

N'est-ce pas un acte de dépravation politique quand des citoyens, jeunes, travailleurs, ou membres de l'intelligentsia, quittent et trahissent ce que notre peuple a créé à travers le travail commun dans notre république, pour se donner aux Américains, aux Britanniques, ou travailler pour les usines belges et pour les militaristes ?

Quitter le pays du progrès social pour le marécage d'un ordre social historiquement dépassé ne révèle-t-il pas l'arriération politique et la cécité ?

Les travailleurs de toute la France vont exiger la punition de ceux qui quittent aujourd'hui la France pour servir les ennemis du peuple français, les impérialistes et les militaristes.

C'est beau comme du Hollande, comme du Ayrault, comme du Cahuzac, comme du Montebourg ...

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