dimanche, novembre 25, 2012

L'opposition capital-travail est un fantasme socialiste

Bruno Le Roux, chef des députés socialistes (ça promet), nous explique que, pour créer du travail, il faut taxer le capital.

C'est parfaitement idiot, crétin au possible, digne d'une gifle si c'était dit par un gamin de dix ans (d'ailleurs, comme c'est dit par un adulte, c'est passible d'une double paire de gifles et d'un coup de pied au cul).

Cela serait aussi intelligent si mon garagiste m'expliquait que, pour réparer mon moteur en panne, il fallait mettre des gueuses de plomb dans mon coffre pour ne pas favoriser injustement le châssis.

On n'a pas idée d'être con à ce point.

Et comme il est fier de sa connerie (les socialistes sont toujours très fiers d'eux-mêmes et de leurs conneries, au point de susciter des envies de meurtre à la petite cuillère même pas aiguisée), il baptise cela «une mesure de progrès que toute la gauche doit avoir à coeur de défendre».

Voilà la décadence : on fait une connerie à pleurer et on a le culot de d'appeler cela «une mesure de progrès que toute la gauche doit avoir à coeur de défendre». Sortez vos mouchoirs, bonnes gens.

C'est vrai qu'il est illusoire d'attendre d'un socialiste qu'il comprenne quoi que ce soit à l'économie : s'il comprenait l'économie, il ne serait pas socialiste.

Mais on a quand même le droit d'en rire.

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