mardi, juin 26, 2012

Politique : touchons nous le fond ?


François Hollande fait le contraire de ce qu'il avait promis, mais ce n'est pas grave, paraît-il, puisque seuls les imbéciles croyaient ses promesses de campagne. Et les journalistes éclairés applaudissent devant tant d'habileté, comme ils appellent cette cautèle. Tout ce qui, décidé par Sarkozy, aurait provoqué des hurlements ne provoque, décidé par Hollande, que des haussements d'épaule complices. La bassesse, tant du gouvernement que des journalistes, est à vomir.

Et pourtant, n'est-ce pas la solution ? Mentir aux Français, se faire élire, puis faire ce qu'il faut, quitte à ce que ce soit le contraire de ce qu'on a promis la veille ?

Seulement voila : la tromperie n'est tolérable qu'en cas de succès. Or, nous voyons bien que François Holllande ne fera pas de réformes, mais, comme depuis trente ans, des ajustements paramétriques, de plus en plus éprouvants car toujours tardifs et insuffisants (1). L'Etat met de plus en plus d'huile et d'essence dans une voiture en panne. Encore une fois, nous, Français moyens du privé, serons les dindons de la farce.

La vraie réforme passe nécessairement par la suppression du statut des fonctionnaires : les communistes savaient ce qu'ils faisaient en posant ce verrou sur la fonction publique. On n'imagine pas le gouvernement Hollande s'y attaquant, même de très loin.

Donc nous connaissons la suite : une fois de plus, nous repousserons les problèmes devant nous, les gonflant d'autant, les rendant plus difficiles à résoudre. Et les politiciens seront encore plus discrédités. Bref, un tour de clé supplémentaire pour remonter le mécanisme de l'explosion sociale.

Rappelons que la politique est arrivée à un tel point que la problÈmatique est simple, toute politique devrait tourner autour trois questions :

> est-ce bon pour l'investissement ?

> est-ce bon pour la marge des entreprises ?

> est-ce bon pour la cohésion du pays ?


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(1) : trop peu, trop tard. Too few, too late. De sinistre mémoire.

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