samedi, février 19, 2011

Pourquoi c'est un problème qu'une institutrice fasse apprendre une berceuse arabe


Dans cette nouvelle
, il y a un faisceau convergent de malaises :

> quand l'école peine tant à enseigner le français, enseigner des berceuses étrangères est une fuite. Et pourquoi pas Petit papa Noël en serbo-croate pendant qu'on y est ?

> le film dont cette berceuse est tirée est un monument de propagande sirupeuse vivrensembliste et ethnomasochiste. Un pur produit du frédérico-miterrandisme. Alleluia ! Pardon, Allah Akbar !

> l'arabe n'est pas n'importe quelle langue. C'est la langue des nouveaux colons. Enseigner une berceuse en arabe, c'est se coucher devant la colonisation à rebours. Bien sûr, les parents ne peuvent pas le dire ainsi mais c'est bien ce qui dérange. Les germanistes aussi avaient, pendant la guerre, d'excellentes raisons d'apprendre des berceuses en allemand à leurs élèves, ou, si vous préférez cette comparaison plus appropriée, les instituteurs d'apprendre le français aux petits Algériens.

Même si on ne partage pas mon idée de colonisation à rebours, un rien d'honnêteté conduit à penser que l'immigration africaine n'est pas une immigration comparable aux vagues d'immigration précédentes et que l'arabe n'est donc pas, d'un point de vue politique, une langue comme les autres. Une berceuse norvégienne n'aurait pas tant choqué.

Nota : je remplace «invasion migratoire» par «colonisation à rebours» car ce terme me semble plus précis.

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