jeudi, décembre 09, 2010

Et PISA suffit la fin

Et PISA suffit à la fin

Mon camarade H16 résume les maux (et les mots) qui tuent l'instruction en France. Ces maux viennent des profondeurs puisque non seulement l'instruction est malade mais aussi l'éducation.

La solution la plus pratique à mon avis : affamer le mammouth. Couper les crédits et établir une déduction fiscale pour ceux qui mettent leurs enfants dans le privé.

Je peste souvent que mes impots sont mal utilisés, sont utilisés à contre-courant de mes idées et de mes valeurs. Mais songer que je finance, à mon corps défendant, cette saloperie d'EN , qui endoctrine dans la bien-pensance et sans leur apprendre grand'chose (ou bien des choses nocives) de pauvres gosses sans défenses est ce qui me fait le plus mal.

Addendum : tous les pays qui réussissent considèrent qu'on n'apprend pas en s'amusant, ils considèrent qu'on apprend en travaillant. Les questions qui turlupinent beaucoup d'enseignants français (l'ennui à l'école, captiver le «public», ...) y sont considérées comme dépourvues de pertinence.

42 commentaires:

  1. établir une déduction fiscale pour ceux qui mettent leurs enfants dans le privé.

    Il me semble que c'est déjà le cas, non ? Tout comme sont déductibles à hauteur de 50% de leur valeur les heures payées aux entreprises comme Acadomia et consorts.

    A moins d'un changement récent ?

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  2. Cette déduction n'est pas au titre de l'éducation, mais de l'emploi à domicile.

    Et elle va être supprimée.

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  3. Je pensais sincèrement qu'il y avait déjà une déduction fiscale pour les foyers dont les enfants étaient dans le privé mais, effectivement, la seule qui existe n'est que très symbolique.

    Le montant par enfant de cette réduction d’impôt est de :
    - 61 € si votre enfant est au collège ;
    - 153 € si votre enfant est dans un établissement de second cycle ;
    - 183 € si votre enfant poursuit des études dans l’enseignement supérieur.


    Source

    Au temps pour moi, j'aurai appris quelque chose (encore!).

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  4. Une des fonctions de l'EN est de pomper les ressources du pays pour l'instruction de manière à faire crever de faim la conccurrence.

    Finalement, peu importe ce que fait l'EN de l'argent qu'on lui donne pourvu qu'elle en gaspille suffisamment pour qu'il n'y en ait plus en dehors d'elle.

    Je vous rappelle que l'objectif premier de l'EN n'est pas l'enseignement mais l'endoctrinement républicain.
    Une déduction fiscale va donc à l'encontre de cette objectif de famine pour la concurrence.

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  5. Si on en croit Bernard Stiegler, toutes ces discussions sont à côté de la plaque:
    conférence
    C'est malheureusement un orateur assez moyen. Je conseille d'écouter ce qu'il dit entre 39' et 41'.

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  6. Je partage votre point de vue dans son ensemble ; cela étant dit, il y a tout de même des enseignants qui essaient par tous les moyens de faire le moins possible leur travail même on leur met des bâtons dans les roues...
    Pour ce qui est du "mammouth", je ne vois pas comment il pourrait se maintenir tel quel avec le tsunami économique qui se profile à l'horizon - à titre de comparaison, avec la fin de l'URSS, nombreux ont été les professeurs et enseignants qui ont dû changer de métier car l'état ne pouvait tout simplement plus les payer...
    En revanche, je ne suis pas certain que ce qui s'ensuivra sera nécessairement mieux - du moins dans les premiers temps après la débâcle.

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  7. Bien au contraire, il faudrait asphyxier cette saloperie d'Acadomia, qui embauche à 8 euros de l'heure des pseudos profs dans la rue, sans se soucier de leurs compétences disciplinaires, sur décsion d'un DRH à la con (pléonasme) encore plus inculte que ses recrues. Il n'y a qu'une Dinde dans le Poitou pour croire qu'un agrégé va "arrondir ses fins de mois" à 8 euros de l'heure chez Acadomia. Bonjour la qualité... A mais, vous dira Meirieu "ils sont meilleurs pédagogues".

    Il faut dire que ce type de recrutement, par un chef d'établissement transformé en "manager" de mes fesses, est le rêve de tous les bouffons mondialistes, de Copé à Julliard en passant par Richard Descoings. Etes-vous de leur côterie ?

    Il faudrait aussi en finir avec les sectes comme SOS-éducation qui font de l'ombrage aux associations sérieuses comme "Sauver les Lettres". Et bien sûr interdire toutes les écoles privées hors contrat (madrassas, islamistes, zélotes, marchands de soupe, scientologie, témoins de Jéhovah...).

    Et bien sûr qu'il faut une éducation nationale ! Bien sûr que vous ne voulez pas payer... C'est pour ça qu'il est urgent de rétablir un Etat fort pour faire payer et contribuer les gens comme vous !

    Il faudrait simplement débarrasser l'EN de ses pédagocrasseux genre Dubet ou Meirieux et supprimer la pédagogie à la con des concours, pour recruter des érudits. Bref, tout l'inverse de la politique des guignols qui nous gouvernent, de Allègre à Darcos et à Châtel.

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  8. Il faudrait simplement débarrasser l'EN de ses pédagocrasseux genre Dubet ou Meirieux et supprimer la pédagogie à la con des concours, pour recruter des érudits. Bref, tout l'inverse de la politique des guignols qui nous gouvernent, de Allègre à Darcos et à Châtel.

    Eh bien parfait, allons-y, yapukà, qu'est-ce qu'on attend?

    Recrutons des professeurs (et j'utilise le verbe recruter à dessein) plutôt que de leur faire passer un concours et de les dispatcher aléatoirement sur le territoire. Payons-les mieux, s'il le faut. Remettons en état de marche les écoles, collèges et lycées en en virant la canaille gauchiste. Permettons aux professeurs d'enseigner une, ou deux, ou trois matières s'ils le souhaitent, en les payant en conséquence.

    Faites ça et vous coulez les Acadomia-like en deux ans.

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  9. Et évidemment rendez possible le licenciement des profs douteux.

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  10. Vous avez tout dit, Phoebastria! Rien à rajouter!

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  11. Enfin si: SOS-éducation fait quand même du très bon travail, même si leur apologie du chèque-éducation hérisse.

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  12. @ Phoesbastria,

    Vous dites :
    "les sectes comme SOS-éducation qui font de l'ombrage aux associations sérieuses comme "Sauver les Lettres""

    Pouvez-vous développer et m'expliquer pourquoi il "faudrait en finir" avec cette association ?


    pedro

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  13. Je me fous d'Acadomia.

    Ce qui m'intéresse, c'est la concurrence. Plus un système est diversifié, plus il y a de chances qu'il soit robuste et performant. Le quasi-monopole de fait de l'EN est un drame.

    Casser le monopole de l'EN est un bien en soi. Peu m'importe la qualité de tel ou tel acteur. L'essentiel est d'avoir le choix.

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  14. Addendum: "[...]même si leur apologie du chèque-éducation hérisse".
    Du moins à moyen et long terme, par les effets pervers, imprévus et néfastes qu'il engendrera inévitablement.
    A court terme, à défaut de sursaut en vue de l'Etat, c'est incontestablement un des rares (le?) palliatifs à la médiocrité du système actuel.

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  15. @ Anonyme : SOS-Education est une association néolibérale liée à des lobbies mondialistes.

    @ M. Boizard : pourquoi pas un peu de concurrence, mais en restant dans notre culture. Alors oui à deux écoles, une chrétienne et une laïque - nos deux courants nationaux historiques. Avec l'obligation de respecter la conscience et les droits des élèves, avec un recrutement national au même niveau des enseignants (je suis d'ailleurs partisans du droit pour les agrégés externes de choisir l'enseignement catholique).

    En revanche, dehors les écoles à sectes, à fric et à formatage.

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  16. "Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c'est le monopole de l'enseignement." (Frédéric Bastiat)

    "Et bien sûr interdire toutes les écoles privées hors contrat"

    Qui êtes vous pour décider à la place des parents ? Vous n'avez aucun droit sur eux et encore moins sur leurs enfants.

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  17. Oui, c'est ça, mles parents ont le droit de mettre leurs enfants dans une secte sans que nous n'ayons rien à dire...

    L'autorité parentale, comme tout pouvoir, doit admettre des contre-pouvoirs.

    Remarquez, vous aurez contre moi le soutien des islamistes...

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  18. @ Phoebastria

    vous dites
    "pourquoi pas un peu de concurrence, mais en restant dans notre culture. Alors oui à deux écoles, une chrétienne et une laïque - nos deux courants nationaux historiques. Avec l'obligation de respecter la conscience et les droits des élèves, avec un recrutement national au même niveau des enseignants"

    Donc en gros le système actuel.
    Et si on propose l'idée d'une concurrence vous pensez secte ou islamisme.

    C'est possible d'avoir des réflexions entre ces deux extrêmes ?

    "L'autorité parentale, comme tout pouvoir, doit admettre des contre-pouvoirs."

    Je pense qu'avec ce type de réflexion on doit pouvoir justifier à peu près toutes les coercitions possibles.

    Comme contre-pouvoir je vois surtout les devoirs qu'ont les parents vis-à-vis de leurs enfants, et cela va de pair, bien sûr, avec la responsabilité parentale.

    Et j'aimerais que vous m'expliquiez le contre-pouvoir proposé, par exemple, face aux parents qui laissent chaque jour leurs enfants 4-5 h (ou bien plus) devant la télé.


    pedro

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  19. "Bien sûr que vous ne voulez pas payer... C'est pour ça qu'il est urgent de rétablir un Etat fort pour faire payer et contribuer les gens comme vous !"

    Sans surprise, Phoebastria est une graine de dictateur et un voleur. Une fois de plus, on voit ici la nature profonde du socialisme.

    Les socialistes sont socialistes parce qu'ils rêvent d'opprimer leurs contemporains. Les socialistes sont socialistes parce qu'ils rêvent de voler leur voisin.

    Le national-socialisme, quoi.

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  20. C'est assez cocasse. Quand M. Boizard affirme que le décommpte de la police a plus de valeur - car c'est une institution - que celui des syndicats, M. Marchenoir approuve.

    En revanche, il accorde à l'Etat la même légitimité qu'un cambrioleur quand il s'agit de lui faire payer ses impôts... Cherchez l'erreur.

    Oui l'Etat a une légitimité à lever l'impôt ; oui seul l'Etat devrait pouvoir battre monnaie, pas les banquiers (du temps des rois ils auraienté été roués vifs).

    Les néolibéraux ne sont que de sales gamins capricieux qui n'ont pas encore été éduqués à autre chose qu'à leur égo. Ils veulent jouir sans entrave : d'où leur haine de la contribution collective. C'est pourquoi il faut un Etat fort pour résister au mondialisme. Il faut une puissance légitime contre cet infantilisme mercantile infusé par la pub et la sous-culture ambiante.

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  21. "Je pense qu'avec ce type de réflexion on doit pouvoir justifier à peu près toutes les coercitions possibles."

    C'est exactement ce que la gauche pensait au XIXème siècle quand elle s'est opposée à l'interdiction du travail des enfants.

    C'est exactement ce que la gauche a fait, quand Guy Mollet envoyait les jeunes à 18 ans en Algérie tout en ne se révoltant pas une seule seconde contre le fait qu'ils n'avaient pas de droit avant 21.

    Et ce n'est pas pour rien si la gauche n'a jamais pensé, en 1970, quand on en a fini avec la puissance paternelle, à donner des droits propres aux mineurs (progressivement avec l'âge) et pas seulement aux femmes.

    C'est encore ce que fait la gauche en prônant l'avortement libre (200.000 par an) comme la puissance paternelle romaine donnait le droit de jeter son fils par-dessus la roche carpéienne.

    Un enfant n'est pas une chose dont on jouit sans entrave - comme son fric ou sa propriété. Il y a une collusion pathétique en ce sens entre les libéraux, le bonapartisme et la gôôche.

    C'est bien face à cette collusion (+ collusion bobo - lili) que j'ai pris ma carte au FN.

    Et s'il vous plaît, ne confondez pas laxisme et reconnaissance de droits aux jeunes... La responsabilité parentale n'implique pas des droits absolus, jusqu'à imposer une orientation scolaire contre la vocation d'un élève ou imposer sa religion.

    Oui, je pense qu'il faut une coercision ! La liberté des uns s'arrête là où commece celle des autres. C'est valable pour les parents ; je n'ai pas un égo démesuré au point de revendiquer le pouvoir absolu sur mes enfants. Vous avez un vrai problème psy chez les ultralibéraux.

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  22. Vous avez remarqué à quel point dans les journaux on élude les causes du désastre ?

    La régression de la France au classement PISA apparaît comme tombée du ciel. Exeunt le mammouth, le pédagogisme, les profs marxistes, les profs laxistes, les profs ignares, les ebfants rois, les parents cons, les syndicats, les immigrés ...

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  23. Weetabix est d'accord avec Phoebastria.
    Quelle surprise!
    rocardo

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  24. @ Phoebastria,

    Je ne comprends pas : je parle de responsabilité et de devoirs parentaux et vous me répondez "halte à la jouissance sans entrave", "halte au travail des enfants", etc.

    En fait vous prenez appui sur des cas extrêmes pour expliquer que la dernière chose à faire est de laisser les enfants aux soins de leurs parents et qu'il vaut mieux les confier à un état responsable, honnête, respectueux, et tout et tout.


    Il me semble que c'est en prenant sans cesse appui sur des cas extrêmes qu'on en arrive à des raisonnements qu'on pense logique mais qui sont in fine dénués de bon sens et déconnectés de la réalité.


    pedro

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  25. Oui l'Etat a une légitimité à lever l'impôt

    mais bien sûr, tout comme l'Etat est légitime à ouvrir des camps de rééducation ou d'extermination. Légitime à faire envoyer une bombe A sur la tronche des Japonais, tout comme il est légitime à tondre les pauvres pour le plus grand plaisir de ses clentèles électorales. Vous feriez un bon nazi.

    Ne vous en déplaise, l'Etat n'a aucune justification morale ni scientifique, sauf évidemment pour les crevures socialistes de tous acabits qui veulent profiter d'autrui sans en assumer les conséquences. Ces socialistes-là font bien souvent d'excellents collabos.

    "au point de revendiquer le pouvoir absolu sur mes enfants."

    Mais personne ne le revendique. Ce n'est pas aux hommes de l'Etat de décider ce qui est bon ou non pour les parents, d'autant plus que pas mal d'entre eux ne sont pas des exmples en la matière.

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  26. Theo2toulouse a écrit : "Oui l'Etat a une légitimité à lever l'impôt

    mais bien sûr, tout comme l'Etat est légitime à ouvrir des camps de rééducation ou d'extermination."

    Et ce qu'anonyme m'a répondu répond parfaitement à son délire. Comparer les impôts à Auswitsch, on ne me l'avait pas encore sortie celle-là.

    Mais j'ai l'habitude, en tant qu'adhérant FN, d'être taxé de nazi, de "petit" fasciste "nauséabond", de criminel, haineux, xénophobe et j'en passe... Libéraux-gauchos, même combat, Theo2toulouse confirme le fond de ma pensée à merveille !

    Je ne vois pas, non plus, ce qu'il y a d'extrémiste à contester le droit napoléonien et à donner une capacité juridique partielle aux mineurs, à l'adolescence... Par exemple un droit de véto à une insctription dans une école privée hors-contrat ! Ca se fait en Hollande, en Angleterre (idem pour le choix de l'orientation scolaier : les parents ne peuvent s'opposer au choix de l'enfant)... Personne n'y voit une atteinte au droit des parents.

    Je crois que ce genre d'idée, au-delà du progrès des droits, pourrait nous permettre d'en finir avec les écoles à fric, à secte ou à imans.

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  27. En fait, cette façon qu'ont les affairistes genre Acadomia de saliver, de baver en pensant au magot qu'ils encaisseraient en privatisant l'éducation, me rappelle M-E Leclerc.

    Leclerc, vulgaire marchand de PQ, voudrait avoir une capacité à vendre des médicaments sans connaître un prout de chimie et de biochimie ; il voudrait aussi ouvrir des salons de coiffure sans être coiffeur.

    Bref, le néolibéralisme, c'est non seulement l'argent-roi mais aussi l'incompétence-crasse reine.

    Des DRH à la con, ignares en tout, capables de ne parler que de fric toute la journée, voudraient ouvrir des écoles et donner des ordres à des agrégés, leur imposer 40h00 de présence avec des heures de bureau. c'est du même acabit.

    Il faut couper cours à ces velléités de racailles financières qui finalement aspirent impunément à l'exercice illégal de la médecine.

    Il faut absolument préserver les compétences et les métiers que l'euro-mondialisme veut détruire. Après les agriculteurs, les fromagers, les pêcheurs, les artisans, on attaque les notaires, les comissaires-priseurs, les pharmaciens, les médecins et les enseignants.

    Il faut dire non à cela. L'enseignement, c'est comme le reste, ça exige des compétences. A commencer par la culture, l'érudition, la maîtrise d'un savoir scientifique ou littéraire. Autant de choses parfaitement étrangères à un bouffon de commercial. Il y a des diplômes et des concours pour cela. Toute école privée où ces compétences ne sont pas validées doit être immédiatement fermée, les locaux confisqués, de même qu'on met en prison un faux médecin qui n'a pas de doctorat en médecine.

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  28. Phoebastria :

    "C'est assez cocasse. Quand M. Boizard affirme que le décommpte de la police a plus de valeur - car c'est une institution - que celui des syndicats, M. Marchenoir approuve."

    "En revanche, il accorde à l'Etat la même légitimité qu'un cambrioleur quand il s'agit de lui faire payer ses impôts... Cherchez l'erreur."


    L'erreur, c'est que vous avez appris la politique chez Marx et pas ches les fondateurs des républiques française et américaine.

    L'erreur, c'est que vous vous asseyez sur les Déclaration des drotis de l'homme et du citoyen, qui dit ceci :

    "Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée."

    "La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration."

    L'erreur, c'est que vous ignorez que la grande démocratie américaine s'est fondée sur ce principe :

    "No taxation without representation."

    L'erreur, c'est la malhonnêteté qui consiste à prétendre que l'Etat est légitime à prélever l'impôt, sans ajouter aussitôt : à condition que les citoyens aient donné leur assentiment.

    Dans le cas contraire, ça s'appelle une dictature, un gouvernement de voleurs.

    L'erreur, c'est d'oublier que les deux révolutions qui ont fondé nos institutions modernes, l'américaine et la française, dont les gens de votre bord se réclament à cor et à cri, reposent sur une révolte anti-fiscale.

    Les gravures de la Révolution français qui montrent le peuple portant sur son dos les nobles et le clergé, symbolisant le poids de l'impôt, décrivent exactement la situation actuelle. Les nobles et le clergé ont été remplacés par les hommes politiques, les fonctionnaires et leurs obligés (médias, "intellectuels", "artistes"...)

    Les "managers" que vous haïssez tant sont ceux qui font marcher la France.

    Quant au décompte des manifestations pas la police, il n'a pas plus de valeur parce que c'est une institution, mais parce qu'il est exact.

    Vous oubliez que la réalité existe.

    Léger détail.

    Le Front national va nous réintroduire le gauchisme par la droite dans la politique française. Comme si elle en avait besoin !...

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  29. En ce qui concerne l'utilisation des impôts, les citoyens ne contestent pas l'utilité d'une école publique, en dehors de quelques groupuscules néolibéraux dérisoires ...

    En revanche, le peuple conteste la bureaucratie, le racket de la pseudo-sécurité routière, le fric donné aux banques irlandaises ou autres, l'avion de Sarkozy, le quadruplement du budget de l'Elysée. Sans oublier la plus grosse escroquerie méconnue : la dette publique, due à la loi Rotschild de 1973 et à l'article de la saloperie de traité de Lisbonne... Nous faisons le nécessaire pour le mettre au courant et là ça va péter...

    Traité de Lisbonne, d'ailleurs, auquel le peuple a dit non mais que les poux siégeant au parlement ont revoté dans notre dos. Elle est belle votre démocrature.

    Et M. Marchenoir s'imagine que je me réfère sans sourciller aux révolutions française et américaine... et pourquoi pas les néo-cons du "tea party", alliés des puritains et des anti-darwinistes ? N'importe quoi !

    Vous oubliez, dans votre éloge des arnaques que furent ces révolutions, des petites crasses comme la loi le Chapelier, qui interdit corporations, guildes, syndicats et associations. Pendant plus d'un siècle, on a interdit le moindre regroupement de citoyen, au nom de "l'individu" et de la "liberté", car toute association était une entrave au dogme de la concurrence. Il en reste des traces, comme l'interdiction de porter plainte en groupe contre le racket de Bouygue ou de vivendi...

    A cela s'ajoute la démolition de la communauté villageoise traditionnelle, vraie source de solidarité et contre-pouvoir local (en ce sens la monarchie était moins autoritaire que la sarkozie) ; la privatisation des terrains communaux ; des centaines de milliers de paysans pauvres jetés en ville pour donner une main d'oeuvre bon marché au patronat : c'est là l'origine du prolétariat au XIXème siècle : le communisme en est la conséquence directe.

    Autant dire que je conchie ce genre de "belle" révolution bourgeoise qui n'est autre chose que de la putasserie ; je suis dans le principe du cercle Proudhon auquel adhérait Charles Maurras : allier le peuple et la noblesse contre la bourgeoisie dégénérée.

    Au nom de la concurrence et de la liberté, aussi, on a considéré, suite à vos belles révolutions, que n'importe qui pouvait faire n'importe quel métier avec des prix libres : y compris la médecine. Heureusement, le bon sens est vite revenu sur cette question et d'autres ont heureusement suivi.

    La libre concurrence, c'est bon quand il s'agit de vendre de papier-cul (Leclerc a eu la légion d'honneur par Sarkozy à ce titre) mais dès que l'on parle de choses sérieuses, ça ne tient pas : le médicament, la médecine, les actes notariés...

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    Les managers ne produisent rien, ce sont les ouvriers, les agriculteurs, les scientifiques et les ingénieurs qui produisent ; les managers sont des parasites qui s'approprient la richesse produite par ceux qui ont compétence et culture.
    Ca aussi c'est une escroquerie monumentale. Une société ne peut tourner sans agriculteurs, boulangers ni mécaniciens et même sans profs de science ; en revanche, si les DRH disparaissaient non seulement rien ne serait affecté mais en plus nous nous en porterions tous que mieux.

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    Cessez vos histoires de gôôche et de drouaââte, ce sont des notions complètement ringardisées dans le monde actuel. La preuve : les bobos de gôgôche sont les alliés objectifs des financiers et des ploutocrates.

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  30. "Comparer les impôts à Auswitsch"

    Le petit détail ennuyeux es qu'Auschwitz a été financé par des impôts.

    Si pour vous l'Etat est légitime à lever des impôts, il devrait l'être tout autant à exterminer des populations. Ca fait partie de la logique des socialistes : la fin justifie tous les moyens.

    "Autant de choses parfaitement étrangères à un bouffon de commercial."

    Le boulot d'un commercial est de ramener des contrats, pas de faire le beau devant ses clientes en les saoûlant avec des histoires sans intérêt. La division du travail, ça devrait vous dire quelque chose.

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  31. "Si pour vous l'Etat est légitime à lever des impôts, il devrait l'être tout autant à exterminer des populations. Ca fait partie de la logique des socialistes : la fin justifie tous les moyens."

    Jamais lu quelque chose d'aussi débile.

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  32. Jamais lu quelque chose d'aussi débile.

    Votre prose ne l'est pas moins. Trois exemples :

    1. "école à fric".

    La première école à fric en France, c'est l'EdNat avec ses 80 milliards de budget environ.

    D'autre part, une école, c'est aussi une entreprise. Et le but premier d'une entreprise est de gagner de l'argent. Sinon, c'est la faillite.

    2. Le Chapelier : il était jacobin, donc socialiste. Rien à voir avec les débuts de la Révolution qui était plutôt libérale.

    3. "loi Rotschild de 1973"

    Plusieurs paragraphes sans parler des Juifs, ça commençait à manquer. Même quand ils n'ont rien fait, c'est de leur faute. Si ça se trouve, ce sont des Juifs qui ont fait faire de mauvaises prévisions à Météo France, pour foutre le bordel dans le pays et l'affaiblir un peu plus pour le soumettre à la dictature de la commission de Bruxelles.

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  33. Où ai-je parlé de juifs ? Vous êtes complètement parano. Les inpecteurs du fisc, ce sont des SS d'Auswich ; il paraît que je tiens des propos antisémites, en tant que "nazi", mais je n'en vois pas une ligne. Je ne sais pas si ça se soigne, la cinglerie néolibérale. La lobotomie des écoles sup de fric, sup de pub et sup de com (non liées à l'EN ) semble encore plus redoutable que l'HP soviétique.

    EN fait, vous êtes encore plus dans le politiquement correct dégoulinant, encore plus dans l'obsession suintante des "heures les plus noires", encore plus totalitaire dans la reductio ad hitlerium que les plus imbéciles, les plus décervelés et les plus bornés des gôchiasses.

    C'est bien. Ca va faciliter le travail des honnêtes gens qui veulent démasquer l'imposture libérale-mondialiste.

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  34. Si vous pouviez rester polis, ça m'arrangerait.

    Je tolère lse écarts de langage, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.

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  35. "Les managers ne produisent rien, ce sont les ouvriers, les agriculteurs, les scientifiques et les ingénieurs qui produisent ; les managers sont des parasites qui s'approprient la richesse produite par ceux qui ont compétence et culture."

    Arrogance typique de l'ouvrier, de l'agriculteur, du scientifique ou de l'ingénieur, qui s'imagine n'avoir besoin de personne parce qu'il a la compétence de son métier (dans le meilleur des cas).

    Arrogance typiquement française.

    Ce sont les mêmes qui vont hurler contre l'Etat qui tarde à déneiger.

    Montrez-moi une seule entreprise humaine collective qui ait réussi sans manager.

    "Si les DRH disparaissaient non seulement rien ne serait affecté mais en plus nous nous en porterions tous que mieux."

    Ca tombe bien, il n'y a pas de DRH dans l'Education nationale, ou dans la fonction publique en général. On voit le résultat.

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  36. Arrogance typique de l'ouvrier, de l'agriculteur, du scientifique ou de l'ingénieur, qui s'imagine n'avoir besoin de personne parce qu'il a la compétence de son métier (dans le meilleur des cas).

    Je la revendique ! Ainsi que ma nationalité sur laquelle vous crachez !


    Demandez aux gens normaux quelle est l'arrogance qu'ils constatent dans la vraie vie. Parlez leur de 'arrogance des boulangers et des agriculteurs ? Au mieux ils vont rireont au nez. Parlons plutôt de l'arrogance des petits chefs parasitaires et incultes, à la conversation inintéressante, qui passent leur temps sur le dos des autres dans les entreprises.

    Comme vous essayez d'inverser systématiquement la réalité ! A ce point, nous sommes dans le ridicule.

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  37. Bien sûr que des entreprises ont fonctionné sans managers !

    Il n'y a que depuis une vingtaine d'année que l'on entend ces sigles pédants et débiles (DRH), ces anglicismes foireux ("manager"). Plus le langage est creux, cuistre, plat, insipide, plus la réalité qu'il recouvre est répugnante. Typique du verbiage des faux intellectuels et autres économistes, les scolastiques contemporains.

    Et avant, il y avait aussi un peu plus de culture et d'humanisme chez les dirigeants. C'est pour cela que ça allait, dans tous les domaines.

    pas la peine de cherchez plus loin la vraie cause de la crise. pas la peine de chercher ailleurs des faux coupables (profs, "corporatismes", chômeurs, franchouillards, fonctionnaires, """"conservateurs"""", gauchistes, fascistes, antisémites, laxistes, frontistes, """privilégiés"""... et j'en passe...)

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  38. Aucune entreprise humaine collective n'a jamais existé sans manager.

    Dans toutes les civilisations. A toutes les époques. Partout.

    "Manager", c'est un mot. C'est vous qui l'avez choisi. C'est le mot qu'on utilise aujourd'hui.

    Mais un manager, c'est simplement un chef. Vous pouvez l'appeler patron, directeur, roi, seigneur, bailli, secrétaire général du praesidium du soviet suprême, c'est la même chose. C'est le type qui organise les choses et qui a autorité sur les autres.

    L' "ouvrier" ne sert à rien tout seul. L' "ingénieur" non plus. Le "paysan", à la rigueur, mais s'il est tout seul, il n'est pas au niveau de la pauvreté, il est sans cesse entre la survie et la mort.

    Je répète : montrez-moi une seule entreprise humaine collective qui ait réussi, n'importe où, n'importe quand, sans "manager".

    Et ne pinaillez pas sur les mots.

    On parle du réel, ici.

    Vous vous êtes fait licencier récemment ?

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  39. Bien sûr, cher Monsieur...

    Wikipedia, du moins avant qu'un tas de petits chefs et d'administateurs n'en pourrissent l'idée originelle. Ces derniers temps, en effet, de petits "managers" se sont mis à surveiller, à fliquer et à censurer. On a même vu vos petits amis, en général étudiants formatés en fac de droit, genre "Bapti", "Vlaams" ou "Bombastus" (néolibéral affiché) censurer sans vergogne des chercheurs de renommée mondiale qui contribuaient. Bref, le trouffion de troisième zone qui donne des ordres à un général : c'est le principe du management dans toute sa splendeur.

    En ce qui concerne mon cas personnel, je me suis toujours arrangé pour ne pas avoir à subir ces chiens. J'ai exercé plusieurs métiers : soit indépendant ou co-fondateur d'une PME (donc sans DRH à la con), soit dans les services publics que vous vomissez (sur concours, et pas dans les derniers). Etrange parcours mais parfaitement cohérent avec mes idées.

    D'ailleurs, je cautionne toujours - sur mes biens propres - un de mes amis petit entrepreneur ; ce ne sont pas, en effet, les banquiers et autres parasites qui vont prendre des risques.

    Vous parlez de réalité ? la voilà.

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  40. Manager : pour moi, un manager n'est pas un chef mais un parasite du genre de celui qui dirige EDF, c-à-d, un type qui vient de la haute fonction publique, qui a fait l'ENA et/ou Sciences Po, qui se présente comme un expert dans un ou plusieurs domaines, qui va dans le privé, de préférence en connivence avec l'Etat, et se comporte dans ces entreprises comme jadis dans la fonction publique, comme des prédateurs sans scrupules. Son objectif est de s'en mettre un maximum les poches (prévu par les contrats que des pigeons de propriétaires leur font signer) quelques soient les résultats de leur gestion, souvent catastrophique. Une fois le contrat fini et le magot en poche, il va sévir ailleurs. Son contrat étant court, il n'a pas de projet d'avenir pour l'entreprise qui "dirige". Ce type-là est ensuite présenté par les mal comprenants comme un tenant du capitalisme ultralibéral alors que ça n'a rien à voir avec le libéralisme.

    A l'inverse, vous avez des vrais entrepreneurs comme Steve Jobs, qui ont une vision à long terme et qui sont des vrais meneurs d'hommes et qui savent bien s'entourer.

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  41. Connaissant les deux espèces, je suis d'accord avec la distinction introduite par Theo.

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  42. Je suis d'accord aussi avec le dernier message de Theo.

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