dimanche, décembre 12, 2010

Déclin de la France : et si nous étions proches d'un point bas ?

La France souffre de quatre maux, étroitement liés et s'alimentant l'un l'autre :

1) un Etat-mamma infantilisant et castrateur totalement verrouillé.

2) un monopole de la parole des idées soixante-huitardes et assimilées.

3) une invasion migratoire islamiste.

4) un fort déclin démographique (je parle évidemment des vrais Français).

Or, il me semble qu'on peut aujourd'hui entretenir l'espoir que cette camisole de force qui nous emprisonne soit en passe d'être détricotée. C'est un espoir ténu, mais pas infondé.

Inutile que je m'étende sur la prochaine faillite de l'Etat-mamma, elle fait la une des journaux depuis des mois. Elle n'est pas encore certaine, un coup de force étatique comme la spoliation des épargnants pourrait momentanément redonner vie au Leviathan, mais elle est grandit.

Les conséquences des idées soixante-huitardes sont si néfastes que la tour de silence se fissure, même dans les entrailles du mammouth.

Les envahisseurs islamistes commencent à en faire trop, au point de réveiller les envahis de leur torpeur. Les Français se rendent compte que, sous prétexte de tolérance, nous sommes train de laisser s'installer chez nous le mode de vie le plus arriéré qui soit.

Reste le déclin démographique qui provient de ce qu'il y a dans les têtes. L'enfant était un devoir : perpétuer une lignée, transmettre un patrimoine, fournir des bras à la France (souvenez vous de l'expression amusante : «je travaille pour la France»). Il est devenu un droit, un objet de consommation. Mais si les trois autres points s'inversent, celui-ci pourrait bien être entraîné.

Il est bien trop tôt pour crier victoire, le pire n'est peut-être pas encore derrière nous, mais j'ai l'impression de voir une lueur au fond du tunnel.

Et puis, je suis soutenu par une conviction : on ne dispose pas si aisément d'un vieux pays. Certes, l'invasion de millions d'arriérés prolifiques est un grave problème, mais pas insurmontable. La France en a vu d'autres.

Ah, si nous périssions sous les coups d'ennemis qui nous fussent supérieurs, nous nous laisserions peut-être aller. Mais, vaincus par des traine-savates en burnou ? Je n'y crois pas.

12 commentaires:

  1. Amusant, Franck, je note une similitude dans vos propos et ceux de Bernard Lugan que j'ai pu entendre dans une récente interview disponible sur le net. Lui aussi pense que nous avons atteint un point bas et qu'à partir de maintenant, les choses vont changer...
    Nous verrons si tel est le cas, quoi qu'il en soit, il me parait clair que la situation actuelle ne peut perdurer indéfiniment... reste à savoir sur quoi elle débouchera, et là, j'ai quelques craintes.

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  2. On peut également imaginer une remise en ordre bien-pensante, un peu plus plus encore de dictature du Bien pour faire taire la réalité, une dictature «bruxelloise», mais c'est justement la limite de ce règne du désordre que nous atteignons. La réalité devient trop difficile à cacher.

    Non, l'autre remise en ordre que nous pouvons imaginer est celle des envahisseurs. C'est déjà le cas dans bien des endroits, les fameuses «banlieues». Elle ne manquera de collaborateurs zélés, prêts à s'assumer en n'importe quoi, sauf en Français.

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  3. Vous faites sans doute allusion à cette video :

    http://www.youtube.com/watch?v=Sqy5oep9ZGk

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  4. oui, c'est bien à cette vidéo que je songeais!
    Lui au moins ne mâche pas ses mots ni ne cachent sa vision des choses... tout le contraire du royaume des bisounours triomphants qui est le nôtre!

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  5. Je ne pense pas qu'il puisse y avoir de véritables réactions, pour une raison simple qui explique la situation de l'Europe : le vieillissement de la population, qui entraîne de fait un net affaiblissement de sa vitalité intellectuelle. Il y a une corrélation entre les zones de conflit et la jeunesse de leurs populations. Le plus probable est donc l'abandon des zones ou des institutions difficiles ou à problèmes (école, ...), qu'on maintiendra en survie en leur assurant un minimum vital. Les classes supérieures s'isoleront dans des zones réservées, inaccessibles aux autres classes du fait de leur prix. Bref, la situation économique et politique type US.

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  6. Il est intéressant d'observer ce qui se passe en Suisse, en Allemagne, en Suède même. L'irritation d'une partie de la population, qui se rend compte qu'on lui ment, commence à se diffuser un peu vers le haut. La bonne presse essaie encore de s'asseoir sur le couvercle de la marmite, mais grâce à Internet, la vapeur commence à sortir.

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  7. Mais Curmudgeon, il me semble que ce phénomène ne touche pas seulement l'Allemagne...
    Les esprits se délient un peu partout en Europe et c'est bien là la crainte de nos si bienveillantes élites! Reste à savoir sur quoi cette ébullition débouchera...

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  8. Il y a quand même une belle différence entre la vidéo de Bernard Lugan et le billet de M. Boizard.

    C'est que Bernard Lugan pointe la bourgeoisie dégénérée, la finance, "l'esprit nordiste" américain. C'est bien la crise de finance internationale qui est en cause, et non un quelconque "Etat-mama", obsession des néolibéraux sauce Guy Sorman.

    Cette vidé me renforce assez dans mes conviction, même si je regrette la passage où il parle d'une révolte basée sur... l'Europe et les régions ! Je souhaite au contraire le retour de la nation.

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  9. Je suis navré de votre incapacité à comprendre qu'Etat-mamma, Europe bruxelloise et invasion migratoire ont partie liée, vous ne pouvez pas vous attaquer à l'un sans attaquer les autres.

    Quant à Bernard Lugan, l'Europe dont il parle n'est pas celle de Bruxelles.

    Vous savez , la France d'avant 1945, d'avant l'invention de l'Etat-mamma, n'était pas sous administrée.

    Entre notre dramatique situation et la vision anarchiste d'une société sans Etat, il y a un monde et une vaste palette de choix.

    Le devoir de l'Etat est de protéger la société et le pays, pas chaque individu.

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  10. A moins d'être complètement aveugle, l'Europe Bruxelloise est lié à la casse sociale ; l'invasion migratoire a pour but de créer une délocalisation intérieure et des bas salaires.

    La société et la nation doivent protéger chaque individu, puisque chaque individu a des devoir envers la nation.

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  11. «La société et la nation doivent protéger chaque individu, puisque chaque individu a des devoir envers la nation.»

    Nous sommes en complet désaccord sur ce point.

    Je vous fais remarquer que votre conception est tout à fait nouvelle dans la mentalité française. La France, vieille nation paysanne, a une longue tradition d'indépendance, voire de révolte (camisards, chouans, ...), vis-à-vis de l'Etat. Vous écrivez «la société et la nation» mais l'ensemble de vos propos indique qu'il faut lire «l'Etat».

    D'ailleurs, je serais d'accord avec votre phrase si j'y lisais véritablement «la société et la nation».

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  12. Il est absolument vrai que dans l'Ouest de la France, les paysans se méfiaient comme de la peste de tout ce qui venait des institution. Tout représentant de l'Etat était automatiquement perçu comme un emmerdeur, un pinailleur, un réglementeur qui pourrit la vie. Dans l'Ouest, du Poitou à la Bretagne, le refus de la conscription fut poussé. Les Paysans de Balzac décrit àmerveille ce climat.

    C'est moins vrai à l'Est.

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