jeudi, septembre 30, 2010

Budget 2011 : les hémiplégiques qui nous gouvernent

La réduction des déficits publics joue sur deux leviers : l'augmentation des recettes et la baisse des dépenses.

Nos gouvernants privilégient fortement la première, en dépit de tout bon sens économique, puisque c'est la seconde qui est la plus efficace économiquement et où il y a le plus de marges de manœuvre.

Ces marges de réduction des dépenses sont gigantesques : si l'on s'en tient aux rapports de la cour des comptes, l'élimination des gaspillages annulerait le déficit primaire.

Et, pourtant, non. Nos gouvernants inclinent vers l'augmentation des impots, franche ou déguisée.

Incompréhensible de bêtise ? Pas vraiment : il s'agit toujours de pressurer les classes moyennes qui la ferment et bossent au profit des gueulards et des bons-à-rien.

Les politiciens français sont une caricature de l'école des choix publics (on prend un peu à tous pour s'acheter les voix de quelques uns).
Comme Charles Gave, je suis persuadé que le système actuel de social-clientélisme ne sera pas réformé, il s'écroulera, comme en Grèce, comme au Portugal. Encore quelques années avant de voir le bout du tunnel.

Quand il y aura une panique sur les marchés boursiers ayant pour objet la dette française, il faudra être inquiet, très inquiet, pour le court terme, mais le long terme s'éclairera d'une petite lueur d'espoir aujourd'hui absente.

6 commentaires:

  1. Tu ne progresses pas d'un poil on dirait mon vieux Boizard.

    Il ne faut pas essayer de comprendre quoi que ce soit aux mecanismes complexes de la finance et de l'equilibre des budgets. Il faut comprendre l'argent.

    Il ne faut pas parler de socialos ou de partis de droite, il faut se demander ce qu'est la politique.

    Tu sais ce que c'est qu'un imbécile?

    C'est un idiot qui se croit intelligent.

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  2. Sont-ils réellement hémiplégiques, je me le demande - un certain nombre sans doute... Je crois plutôt qu'ils essaient de faire durer ce jeu de dupes le plus longtemps possible pour ne pas partir avec l'eau du bain.
    A ce propos, que pensez-vous des mesures prises cet été (en août) en faveur de la finance islamique? Ne sont-elles pas une ultime tentative de se raccrocher aux branches tout en entraînant tout le monde dans sa chute?

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  3. Quant à moi, en prévision de la future crise des dettes souveraines, j'ai préventivement liquidé toutes mes positions ouest européennes, mes placements obligataires en euro, et bien sûr toit l'immobilier, et j'ai dispersé tout ça sur les 5 continents, dans des domaines variés avec cependant une nette préférence pour les émergents. Ma seule crainte est que l'état français vienne saisir cet argent bien placé...

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  4. La finance islamique, c'est une vaste blague. Faudrait demander aux Soudanais si elle leur a permis de sortir de la pauvreté.

    @DD2007 :
    D'accord avec vous. Un parasite s'en fout de l'état de santé de son hôte. Tant qu'il y a à manger, il mange.

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  5. «La finance islamique, c'est une vaste blague.»

    Economiquement, c'est une blague. En revanche, politiquement, c'est un cheval de Troie regardez cet imbécile d'Aurélien Véron).

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  6. Désolé, ce n'est pas une blague! C'est un instrument politique qui vise à répandre la religion mahométane... et c'est exactement ce qui pose problème quant aux libertés religieuses et plus fondamentalement aux libertés individuelles!
    Ceci est une réelle menace et je vous conseille, à ce propos, de lire Guy Millière ou de regarder son interview par Jean Robin : tout est dit!
    Il n'est pas question d'économie au sens littéral mais d'instrumentalisation politique - il faut voir qui l'a créée et dans quel but.

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