mardi, novembre 17, 2009

Lectures aéronautiques

Puisque certains me parlent de leurs lectures aéronautiques (je mets Saint-Exupéry dans une autre catégorie), voici mon palmarès :

> Le grand cirque (P. Clostermann)

> les feux du ciel (P. Clostermann)

> Le dernier ennemi (R. Hillary)

> Le chasseur diabolique (M. Ziegler)

3 commentaires:

  1. vous n'aimez pas les renards et les roses ;-) ?

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  2. "Le Grand Cirque" du regretté Pierre Clostermann est un superbe livre sur la vie d'un pilote de chasse pendant le WWII.
    Je l'ai lu pour la première fois lorsque j'avais treize ou quatorze ans. Seuls m'avaient intéressé alors les récits de combats aériens et des exploits réalisés par l'auteur. En le relisant bien plus tard, surtout la version définitive beaucoup plus grosse, j'ai découvert alors un livre extraordinairement mélancolique où l'auteur tentait, avec succès, de faire partager son quotidien fait d'angoisse, de mort et de souffrance. Dure expérience pour un jeune homme d'une vingtaine d'années, issu qui plus est d'un milieu plutôt favorisé (ce n'est pas un reproche), que de se retrouver confronté, comme beaucoup d'autres, à l'horreur de la guerre (le récit qu'il fait de l'atterrissage forcé du pauvre Alex est à cet égard édifiant). Il ne fait qu'évoquer les affres vécues après le 8 mai. C'est un peu dommage car il avait le talent littéraire pour les décrire. Mais c'est quelque chose de tellement intime qu'il vaut mieux s'en tenir à ses propos: "La détente des nerfs bandés fut effroyable, douloureuse comme une naissance. C'était à en hurler."

    Moins connu, beaucoup plus difficile à trouver mais très beau à lire est son "Appui feu sur l'Oued Hallaïl" où il évoque son expérience algérienne, lui le pilote de Tempest, aux commandes d'un simple vieux Max (surnom du Broussard).

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  3. Oui, tout cela paraît plus excitant que les renards et les roses.
    "Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." dit saint Charles. Certes mais on nous aura vaccinés de ces dires, les érigeant en principes. D'une déraison l'autre.... Et l'on est allés de la méfiance à la dilution. Je fonce au le grand cirque, merci à vous

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