vendredi, juillet 24, 2009

Les prodigieux résultats scolaires du multiculturalisme

Je pense que ce billet se passe de commentaire :

Concours général


On comprend ainsi à quel point l'Education Nationale a raison d'insister pour faire de la «diversité» l'unique critère d'appréciation d'une école.

Ainsi, elle est sûre d'arriver à son but ultime : fabriquer des générations d'abrutis qui auront besoin de l'assistance de l'Etat tout au long de leur vie. Elle est très bien partie pour réussir.

Elle est pas belle, la vie ?

7 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Je suis resté longtemps dans la réserve suite aux multiples articles publiés par ce blog. Certaines analyses me semblent correctes, et d'autres, de plus en plus nombreuses recèlent des idées étranges et effarantes.

    Si aujourd'hui je réagis, c'est parce que votre blog occupe une pace de choix dans le site contrepoints.org, un webzine libertarien. J'y ai eu l'occasion aussi de dénoncer certains écrits qui allaient à l'encontre de la doctrine libérale et même ne faisaient que la clouer au pilori.

    Ou alors on sait ce qu'est le Libéralisme (le vrai : celui de Bastiat, Hayek, Rothbard, Roepk, Salin, etc.) et on comprend très vite que le sentier emprunté (parsemé d'idées collectivistes et teintées de nationalisme) est tortueux et alors on doit décider de l'abandonner ; ou alors, on se dit que le Libéralisme est une fausse doctrine (incohérente et scandaleuse) et par conséquent, non seulement on délaisse ce webzine libertarien pour créer un autre de pensée collectiviste, mais aussi on affiche clairement son drapeau.
    Au lieu de se cacher derrière une doctrine de penseurs intrépides qui ont donné ses lettres de noblesse à "l'individualisme".

    Pourquoi venez-vous nous raconter des histoires sur les ethnies comme quoi elles viennent de l'étranger pour occuper la France (et toutes les conséquences inhérentes à l'argumentaire) ?
    Si vous êtes historien, M. Boizart, raconter et analyser l'histoire sans venir la greffer à la politique actuelle pour en tirer des conclusions effrayantes.

    Beaucoup, par le passé, ont usé de ce genre de procédés. Ils n'en ont pas grandi l'Humanité (cfr, Arthur de Gobineau et son analyse des races : les dolichocéphales et les brachycéphales), ou encore Houston Chamberlain ).

    Si le système politique français est problématique ou défectueux, il s'en faut de beaucoup pour que les instigateurs soient les "immigrés". Ou alors votre sens d'analyse est court ou tronqué.
    Quand Bastiat écrit La Loi, les Africains et Asiatiques immigrés n'étaient pas en France. Son constat, lui, est intelligent et cohérent.
    Monsieur, on ne s'attaque jamais ni à la race ni à la couleur de peau ni à la langue véhiculée pour expliquer l'origine des problèmes politiques ! Une analyse correcte se fonde sur les idées et non sur un quelconque autre critère, fantasmagorique et fallacieux.

    Je suis Noir, venu d'Afrique, je fais mes études en France depuis quatre ans et je suis toujours abasourdi du manque de compréhension et de repli identitaire systématique des uns et des autres, français ou non.

    Pour plus d'informations, je conseille aux lecteurs de ce site des ouvrages franchement libéraux (le sens premier du mot : Libéralisme humaniste) comme 3Outrage à Chefs d'Etat" de Spooner ou "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" de Bastiat. Vous verrez que ces notions d'Etat, de Nation, de "Peuple des Etats-Unis", d'impôts, inventées par les publicistes (inspirés par le Droit romain qui classaient certains êtres humains grâce à la summa divisio parmi la catégorie des Choses, et oui !).
    Et des penseurs comme Aristote (dans la même lignée) n'avaient pas froid aux yeux quand ils déclaraient ex cathedra que les esclaves n'étaient que des choses sur lesquelles l'homme libre avait droit de propriété.

    Le dernier mot de Bastiat, à l'article de la mort, fut : "La vérité !". Celle qui le tourmenta toute sa vie, à sa quête, faisant de ces cinq dernières années de vie : une oeuvre parfaite d'un grand penseur. Lisez Bastiat et vous comprendrez mon engouement.

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  3. Sema, je crois que vous débarquez. Tout le monde a lu Bastiat, ici.

    "Pourquoi venez-vous nous raconter des histoires sur les ethnies comme quoi elles viennent de l'étranger pour occuper la France ?"

    Eh bien... parce que c'est vrai, par exemple. Ce ne serait pas une bonne raison, selon vous ?

    Notez que vous dites "les ethnies" : ça, c'est faux. Certaines ethnies, oui. Les Blancs ne constituent pas une ethnie, selon vous ?

    "Quand Bastiat écrit La Loi, les Africains et Asiatiques immigrés n'étaient pas en France."

    Justement. C'est bien pour cela qu'on ne peut pas se contenter de réciter Saint Bastiat pour analyser les problèmes politiques actuels. Il s'est passé deux ou trois choses, depuis.

    "Monsieur, on ne s'attaque jamais ni à la race ni à la couleur de peau ni à la langue véhiculée pour expliquer l'origine des problèmes politiques !"

    Voilà une bêtise qui n'avait certainement pas cours du temps de Bastiat. A l'époque, l'arrivée, dans un pays, de plusieurs millions d'étrangers issus d'ethnies différentes et de cultures hostiles, contre la volonté des indigènes, passait pour ce qu'elle est réellement : une invasion.

    "Je suis Noir, venu d'Afrique, je fais mes études en France depuis quatre ans et je suis toujours abasourdi du manque de compréhension et de repli identitaire systématique des uns et des autres, français ou non."

    Et bien commencez donc par faire preuve d'un peu de compréhension à l'égard du peuple qui a la générosité de vous accueillir ici (et de payer vos études, je suppose).

    A défaut, si vous êtes tellement "effaré" par le "manque de compréhension" et le "repli identitaire" de ce peuple "étrange", que ne retournez-vous donc chez vous ? Pourquoi vous obstinez-vous à rester chez des gens aussi épouvantables ?

    Personne ne vous a demandé de venir ici, mon ami.

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  4. Sema,

    Il y a un manquement de ma part, je ne suis pas raciste, l'article que je cite l'est. J'aurais du signaler cette divergence.

    Pour l'instant, je suis culturaliste, au sens où je pense que l'essentiel des caractéristiques se transmet par la culture et que les cultures ne se mélangent pas plus que l'eau et l'huile.

    Certains autour de moi sont racistes, à savoir qu'ils soutiennent que de caractéristiques autres que physique, l'intelligence, certains goûts, se transmettent génétiquement.

    Je ne suis guère convaincu. Je ne suis même pas sûr que la question ait un sens : culture et gènes sont transmis par les parents, comment faire la part du feu ?

    Cependant, pour en revenir au sujet de l'article, il est clair que le métissage et l'«ouverture à la diversité» sont un franc succès pédagogique.

    S'agissant du libéralisme, ma position est claire : le libéralisme n'est possible que dans un pays dont les habitants partagent origine, valeurs et culture. Autrement dit, le libéralisme n'est possible que dans un pays où la population a une certaine homogénéité ethnique.

    Sinon, le communautarisme s'installe et l'Etat accroit son pouvoir en faisant l'arbitre entre communautés concurrentes, voire rivales ou même ennemies, et devient lui-même un enjeu de pouvoir, les communautés s'efforçant de s'en emparer pour assurer leur domination.

    La Grande-Bretagne, jadis patrie du libéralisme, en est un excellent exemple. Désormais, l'Etat s'y occupe de tout et du reste. Les Anglais peuvent dire merci à l'immigration incontrolée.

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  5. Toujours à M. Marchenoir :

    J'ai des amis en France qui ne pensent pas comme vous et qui viennent en Afrique quand l'envie les prend et j'en connais qui s'y sont installés. J'aime beaucoup d'auteurs, penseurs, philosophes, artistes, du monde entier (y compris des Français).

    Pour ce qui concerne la France dont vous avez décidé apparemment de vous approprier les corps et âmes de certaines personnes y ayant vécu, je trouve un plaisir insigne de lire Rabelais, Montaigne, Montesquieu, Racine, Anatole Thibault, Maupassant, Dumas, etc.

    Monsieur, dans deux ans je partirai en Angleterre pour faire un an de performance de mes connaissances de la Common Law.
    Je parle correctement, écris et lis : 5 langues, à vos dépens.
    Et je rentrerai chez moi, muni d'un bagage intellectuel correct, de bon niveau. Et s'il m'arrivait qu'un Français conclût un contrat avec moi, je l'exécuterais sans doute. Et si je devais revenir en France, j'y reviendrais quand bon me semblerait et pour une durée que moi-même je déciderais.
    Je n'ai nullement besoin de votre accord, Monsieur, tacite ou explicite.

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  6. A M. Marchenoir :

    Un peu de Renan pour clore la question :

    " L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. Oh ! je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l'ordre d'idées que je vous soumets, une nation n'a pas plus qu'un roi le droit de dire à une province : «Tu m'appartiens, je te prends». Une province, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu'un en cette affaire a droit d'être consulté, c'est l'habitant. Une nation n'a jamais un véritable intérêt à s'annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le vœu des nations est, en définitive, le seul critérium légitime, celui auquel il faut toujours en revenir. "

    " La race, comme nous l'entendons, nous autres, historiens, est donc quelque chose qui se fait et se défait. L'étude de la race est capitale pour le savant qui s'occupe de l'histoire de l'humanité. Elle n'a pas d'application en politique. La conscience instinctive qui a présidé à la confection de la carte d'Europe n'a tenu aucun compte de la race, et les premières nations de l'Europe sont des nations de sang essentiellement mélangé. "


    " Cette considération exclusive de la langue a, comme l'attention trop forte donnée à la race, ses dangers, ses inconvénients. Quand on y met de l'exagération, on se renferme dans une culture déterminée, tenue pour nationale ; on se limite, on se claquemure. On quitte le grand air qu'on respire dans le vaste champ de l'humanité pour s'enfermer dans des conventicules de compatriotes. Rien de plus mauvais pour l'esprit ; rien de plus fâcheux pour la civilisation. N'abandonnons pas ce principe fondamental, que l'homme est un être raisonnable et moral, avant d'être parqué dans telle ou telle langue, avant d'être un membre de telle ou telle race, un adhérent de telle ou telle culture. Avant la culture française, la culture allemande, la culture italienne, il y a la culture humaine. Voyez les grands hommes de la Renaissance ; ils n'étaient ni français, ni italiens, ni allemands. Ils avaient retrouvé, par leur commerce avec l'antiquité, le secret de l'éducation véritable de l'esprit humain, et ils s'y dévouaient corps et âme. Comme ils firent bien ! "

    Je me résume, Messieurs. L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister. Si des doutes s'élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d'avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. «Consulter les populations, fi donc ! quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d'une simplicité enfantine». - Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d'avoir raison dans l'avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. "*

    *Passages choisis de "Qu'est-ce qu'une nation" de la conférence à la Sorbonne le 11 mars 1882 d'Ernest Renan.

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  7. Ce commentaire devrait apparaître avant les deux autres ci-haut mais je le renvoie encore pour cause ignorée :
    Bonsoir,

    J'aimerais d'abord prendre acte des éclaircissements que M. Boizart a apportés sur la question que j'ai soulevée par rapport à l'article d'"ethnocide". J'y reviendrai à la fin.

    Ensuite, il me faut répondre à Robert Marchenoir qui s'adresse à moi (puisque j'ai tout de suite décliné mes origines) comme un terrien qui venait de débarquer sur la lune. "Tout le monde a lu Bastiat ici". Voilà comme dirait Bastiat lui-même une pensée étrange : "Tout le monde" c'est qui Monsieur ? Ne vous substituez pas aux autres pour leur prêter vos sentiments (et surtout vos préjugés). La question n'est pas d'avoir lu Bastiat, c'est plutôt d'avoir saisi le message de ce libéral de principe. Croyez-vous que nombre de collectivistes n'ont pas lu Bastiat ? Est-ce pour autant qu'ils ont saisi son message ? Je parlais de ce grand homme, un de mes inspirateurs favoris, pour montrer que son message allait dans le sens inverse de celui exprimé par l'article litigieux.

    Et puis, vous vous attaquez directement à moi pour me sommer de rentrer dans mon pays d'origine. Vous êtes mal tombé, Monsieur, parce que je paie mes études de ma poche ! A votre plus grand dam ! Aucun centime ne sort de l'Etat français, je ne suis et n'ai jamais été boursier. Renseignez-vous bien, Monsieur, peu d'Africains sont là pour faire des études gratuitement et par l'aide de l'Etat français. Beaucoup ont des aides de leurs Etats respectifs, moi je n'ai jamais eu même un centime de l'Etat d'où je suis ressortissant.
    Monsieur, si vous connaissiez un peu les choses vous seriez sans doute un peu moins haineux et vous sauriez sans doute raison garder.

    Et vous rajoutez dans votre sommation acharnée : "Personne ne vous a demandé de venir ici, mon ami."

    J'ai pitié pour vous, Monsieur, et même je vous regarde avec beaucoup de compassions. Je suis ici, Monsieur, par la volonté providentielle. Ni vous ni moi n'avons un droit supérieur l'un sur l'autre (droit de préemption sur les biens qui se retrouvent à un moment donné dans un territoire précis ). Atterrissez, cher Monsieur, et désalunissez ! Ce langage puéril et nauséanbond ne peut pas vous grandir.
    Je suis en France pour y acquérir un savoir et un savoir-faire. Certains de mes cousins se forment aux Etats-Unis, d'autres en Angleterre. Et beaucoup d'entre nous s'éparpillent : certains pour la Chine, d'autres pour l'Afrique du sud. Certains de mes amis sont en Belgique, d'autres en Libye.
    Vos intimidations enfantines cachent peut-être votre sentiment de n'avoir pas réussi par vos propres moyens. Ma famille a fait beaucoup pour moi grâce aux efforts de mon père qui n'a jamais travaillé pour l'Etat pour vous éclaircir la situation : un entrepreneur honnête qui n'a rien demandé à personne.


    J'ai appris que la véritable personnalité, c'est d'abord penser par soi-même, se fixer des buts personnels et ne compter que sur ses propres efforts. Bastiat, Rothbard, Mises, De Molinari, ne sont pas la continuité de ma personnalité. Ils m'éclairent seulement par la pensée, comme d'autres penseurs africains ou non illuminent ma raison.

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