jeudi, avril 30, 2009

Le pays saura qu'il est défendu

L'origine de l'immigrationnisme
Dans son plus célèbre discours de guerre, Clemenceau a prononcé cette phrase qui a marqué les esprits : «le pays saura qu'il est défendu».

Aujourd'hui, c'est au contraire le sentiment d'abandon qui domine : le pays sait qu'il n'est pas défendu, quand il n'est pas trahi. Nos politiciens et nos médiatiques considèrent que tout ce qui est français, «franchouillard» dans leur langue, ne mérite pas d'être défendu, et ce n'est pas plus mal si c'est détruit. On peut épiloguer sur la haine des élites pour leur peuple, au point qu'elles participent activement à l'extinction de sa culture.

Cette haine des élites pour le peuple est à l'origine de l'immigrationnisme, cette politique qui consiste à considérer que tout ce qui vient de l'étranger est bien et tout ce qui vient de chez nous est mal (un Arabe fier de ses racines, c'est bien ; un Français fier de ses racines, c'est un beauf). On assiste à une véritable tentative de substitution de population et de culture.

C'est ainsi que les professeurs en viennent, exemple entre mille, à expliquer, sans crainte d'un cuisant ridicule, que l'Europe doit énormément à l'Islam médiéval et a des racines musulmanes. Qu'on parle d'Averroes ne me choquerait pas, si on ne cessait dans le même temps d'enseigner Chrétien de Troyes.

Sur le long terme, je ne suis pas trop inquiet : partout où la question d'une invasion étrangère (appelons les choses par leur nom) s'est posée, les cultures ont montré une résistance tout à fait étonnantes. Songez aux Juifs, aux Grecs et aux Arméniens sous domination ottomane.

Et, puisqu'on en est aux vérités, la culture musulmane n'a rien de si séducteur (qu'a-t-elle apporté au progrès de l'humanité depuis six ou sept siècles ?) que l'on puisse croire qu'elle a la capacité d'attirer au point d'éteindre la culture européenne. Nous ne sommes pas vis-à-vis des musulmans dans la posture des Gaulois vis-à-vis des Romains.

Mais, tout cela, c'est à long terme. Or, c'est bien connu, nous serons tous morts.

A court terme, il reste à comprendre, pour en combattre les effets, la racine du mal : la haine des élites françaises pour leur peuple. Pourquoi ces «collabos» de l'immigrationnisme (1) ?

La haine des élites pour le peuple : le cas de Rachida Dati

Cette haine est particulièrement frappante chez les gens de gauche, parce qu'ils posent comme défenseurs de ce peuple. Or, je suis bien sûr que tous les bobos que je connais vivraient très mal une soirée chez des gens du peuple, chez des smicards franchouillards, qu'ils ne connaissent d'ailleurs pas et évitent soigneusement (il est toujours amusant de constater que ces amoureux du peuple et des immigrés vivent dans des quartiers où il n'y a ni immigrés ni gens du peuple).

On peut juger que la dernière fois que la gauche s'est intéressée aux préoccupations du peuple, c'est quand un maire communiste a fait raser au bulldozer un foyer de travailleurs immigrés !

Un des exemples les plus illustratifs, d'un comique savoureux et navrant, de cette haine des élites pour le peuple est l'histoire de Rachida Dati. Au début, tout allait bien, un vrai conte de fées immigrationniste, un petit bonheur pour les degôches multiculturalistes.

Quand les choses ont-elles commencé à se dégrader ? Quand les critiques permanentes ont elles pris leur essor ? Quand la chasse à la Dati a-t-elle été ouverte ? Quand elle a commencé à se comporter en nouvelle riche, c'est-à-dire en ancienne pauvre. Il faut faire partie de la haute, être bourré d'argent, avoir vécu dès sa plus tendre enfance dans l'aisance (il y a des fosses pour cela), pour afficher son mépris de l'argent.

Mépriser l'argent, c'est un truc de type qui n'a jamais eu de souci d'argent. Le code est subtil : il faut afficher son mépris de l'argent. Mais, en même temps, l'étaler discrètement pour bien faire voir qu'on en a ; le tout sans avoir l'air d'y toucher, et cependant y penser toujours. Bref, être faux cul avec le fric, ça s'apprend. Je constate que les plus rapiats dans les aéroclubs sont ceux qui ont le plus d'argent. Ils sont aussi les plus prêts à déclarer qu'ils ne comptent pas et sont généreusement de gauche.

Rachida Dati ne savait pas tout cela, ne connaissait pas les usages de la caste. Elle s'est comportée, ô horreur, ô abomination, comme une fille du peuple qui a gagné au Loto. Et on ne lui reproche pas d'avoir gagné au Loto politique, d'avoir intrigué et magouillé, tous le font. On lui reproche d'avoir agi benoîtement en fille du peuple, d'avoir déclaré qu'elle aimait les belles robes et les bijoux. Les autres aussi, ils ne s'habillent pas chez Tati et leur bijoux ne sont pas en toc, mais ils savent qu'ils ne faut pas s'en vanter.

Ils ont découvert avec autant d'horreur une fille du peuple en leur sein que des bonnes sœurs découvriraient une hardeuse dans leurs rangs et l'ont rejetée encore plus vite (les bonnes soeurs auraient fait preuve de charité chrétienne).

Pourquoi tant de haine ?

Question difficile : pourquoi les élites détestent-elles leur peuple ? Le snobisme a toujours existé et est naturel.

La Révolution Française a créé une peur du peuple qui a plus ou moins subi un coup d'arrêt avec la Commune, mais le changement fondamental me semble dans les conditions de vie : on peut désormais vivre dans des beaux quartiers totalement aseptisés, débarrassés des RMIstes et des smicards. Allez à Auteuil, Neuilly, Boulogne-Billancourt pour voir.

Les progrès techniques font que les élites peuvent désormais vivre avec le minimum de contact avec le peuple, la domesticité a quasiment disparu, les organisations modernes sont telles que les rapports avec la base passent par des intermédiaires.

Ce mouvement technique a coïncidé avec un mouvement historique. Deux guerres mondiales en trente ans, ça fait beaucoup. Le peuple, qui s'est fait hacher menu, était le coupable tout trouvé. N'est-ce pas lui qui a braillé comme un con en 1914 «A Berlin !» ou «Nach Paris !» ?

Bien entendu, les élites étaient aussi responsables, mais comme elles désignaient les coupables, elles ont pris soin de s'éviter trop de désagréments. On a donc honni le nationalisme populaire, celui qui défile en chantant, en oubliant les motivations guerrières spécifiques à la haute, comme l'intérêt ou le goût de la distinction ou l'ennui.

Mai 68 a été l'épiphanie de ce snobisme : quoi de plus snob que de revendiquer la licence des mœurs ? Il y a là un trait commun avec les nobles d'Ancien Régime dont l'ironie semble avoir échappé à beaucoup.

On remarquera qu'aux Etats-Unis, qui n'ont pas de raison de culpabiliser à propos des deux guerres mondiales, cette haine des élites pour le peuple est nettement moins prononcée, «mainstream» n'y est pas infamant comme «populaire» chez nous.

Les «zartistes» en première ligne

Dans cette haine du peuple, les «zartistes» sont en première ligne. Quand je vois Pierre Arditi, Fanny Ardant ou Emmanuelle Béart faire leur numéro de groupies gauchistes des immigrés illégaux (sous-entendu, la France est peuplée d'affreux franchouillards racistes), je me demande quelle est leur légitimité et quelle est leur compétence. Pourquoi écouterai-je quelqu'un qui, comme Emmanuelle Béart, revendique son inculture ? (Elle a quitté l'école tôt et s'en glorifie).

Si ils ont quelque chose à dire, qu'ils fassent comme tout le monde : qu'ils tiennent un blog ! Personne ne sera obligé d'aller y voir et de les subir.

Tous ces gens se contenteraient de faire leur métier, nous n'en serions que mieux. Est-ce que je vais à la télé et à la radio donner mes opinions sur ceci ou cela ?

Les élites parlent entre elles et parlent d'elles-mêmes avec grandiose nombrilisme et se félicitent mutuellement de leurs belles âmes. Grand bien leur fasse. Mais pourquoi sommes nous astreints à nous faire tympaniser de leurs bavardages ?

Que faire ?

La réponse individuelle est simple : transmettre, sans haine sans crainte ni remords, la culture française. On peut préférer sans culpabiliser Piaf à Diams, l'andouillette au kebab, les femmes en mini-jupe aux femmes en tchador, le christianisme à l'islam et la France à l'Algérie.

J'ose à peine évoquer le rôle du système éducatif dans cette transmission de la culture. Cependant, tout espoir n'est pas perdu : les profs ont été et sont encore les fourriers du multiculturalisme, mais ils en sont aussi les premières victimes donc les premiers à être forcés de se remettre en question, soit en tombant carrément du coté de la soumission (2), soit en résistant (voir le succès parmi les enseignants du film La journée de la jupe).

Par contre, la réponse collective, c'est-à-dire politique, est nettement plus problématique. J'ai peur de violences.

Les fauteurs de troubles n'inspirent la crainte que parce qu'ils ne rencontrent pas d'opposition. Ce sont des tigres de papier. Je vous ai raconté cette histoire de touristes russes qui ont cassé la gueule dans le métro de «jeunes issus de l'immigration» qui les provoquaient.

Or, on ne bande pas à fond le ressort de l'ego d'un peuple en l'humiliant constamment sans risquer d'en prendre un bon coup quand il se détendra.

Je ne sais pas comment ça se passera, peut-être qu'il y aura une émeute de banlieue de trop.

Les immigrés qui se voient comme des conquérants risquent alors de découvrir qu'ils sont très faibles, qu'ils ont contre eux l'appareil de l'Etat, l'armée et la police, sans compter que les «de souche», tout soumis et veules qu'ils paraissent aujourd'hui, seraient tout à fait capables de s'organiser.

Et si en plus on ajoute par là-dessus une possible tension économique, on n'est pas sorti de l'auberge.

Le malheur dans tout cela, c'est que même les immigrés intégrés, pour peu qu'ils se repèrent facilement à leur couleur de peau, risqueraient de ne pas être épargnés. La colère populaire, c'est comme le dentifrice : allez donc la faire rentrer dans le tube une fois qu'elle est sortie.

Je ne suis pas sûr que nos immigrationnistes réalisent à quel point ils jouent avec le feu.

Nota : j'ai découvert récemment le sigle CPF. J'ai mis un certain temps à comprendre ce que ça signifiait : Chance Pour la France. Evidemment, c'est une manière de tourner en dérision le discours des immigrationnistes qui nous expliquent que l'immigration est une chance pour la France. Application du jour : Youssouf Fofana, qui a torturé Ilan Halimi comme un SS, avec l'aide 26 (26 !!!)complices est un CPF.

(1) : ceux qui nous expliquent qu'il faut s'adapter au fait accompli de la présence d'immigrés (en modifiant nos comportements -l'habillement des femmes, par exemple, pour ne pas «provoquer») sont-il si différents de ceux qui nous expliquaient qu'il fallait s'adapter au fait accompli de la présence de beaux guerriers blonds parlant Germain ?

(2) : dans La journée de la jupe, un prof soumis se fait casser la gueule par ses élèves et explique qu'il faut les comprendre. Le flic répond sobrement : «Après tout, si ça vous plaît de prendre des pains dans la tronche ...».

19 commentaires:

  1. Que dire ? Rien, tout est juste.
    J'ai découvert il y a quelque temps sur internet, l'étendue de la réacosphère. Impressionnant.

    Je note cependant que les idées libérales ne sont pas toujours présentes. C'est assez flou, entre la dénonciation de l'état-vache à lait pour les émigrés à la volonté de préserver la même sécu nationalisée. Tout n'est donc pas toujours cohérent, c'est normal, mais par contre la prise de conscience d'un déclin et d'un danger est très vivace.

    Je vais rire quand les beaux pays scandinaves socio-démocrates vont virer les arabes vertement. Il y aura quand des indemnités mais ça sera assez chaud.

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  2. J'ai envie de dire que les élites craignent le peuple avant de le detester.

    Le peuple est le moyen qui peut leur faire perdre leurs priviléges et mémes leurs vies. Le peuple est une force qu'on peut endormir en le droguant( le social par exemple), mais qu'on n'a pas encore réussit a tuer( mais ils essayent) Quand la drogue n'est plus la, il se reveille.
    Incontrolable, imprévisble il peut cependant étre canalisé par des "demi dieux" pour le meilleur ou le pire.

    Deuxiéme facteur la culpabilité et la haine de soi.Et je ne parle pas de la haine de la France mais bien de la haine de l'élite par l'élite.

    La France est le pays qui éléve l'égalité au niveau d'un dogme quasi religieux. Et qu'est ce qu'une élite sinon la négation méme de ce dogme ?

    Comment gérer cette contradiction fondamentale pour ceux qui portent ce dogme comme caution morale ?

    Par un mélange de cynisme et de bonne conscience moralisante et par la projection de ses défauts sur la "populace", le peuple qu'on aime, mais surtout de loin.
    "Populiste".L'insulte terminale a la mode, celle qu'on lance pour jeter l'opprobe et salir de facon définitive.

    Troisiéme facteur; l'Europe.Qui veux mourir pour l'Europe ? Personne.Par contre pour la France il y en a encore un paquet préts a le faire. Pour faire l'Europe il faut détruire les nations, les castrer et les soumettrent, une conolisation de l'intérieur n'ayant aucun équivalent dans l'histoire et dont la réussite me semble de plus en plus incertaine.

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  3. J'ai fait quelques modifications. Je laisse la photo de Diane de Poitiers à votre interprétation, celle-ci me paraissant assez évidente.

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  4. "Par contre, la réponse collective, c'est-à-dire politique, est nettement plus problématique. J'ai peur de violences."

    Et je pense que vous avez raison de les craindre car, à n'en pas douter - mais je préférerais me tromper du tout au tout - je n'ai plus aucun doute sur ce qui va se dérouler d'autant que nos caisses sont vides (cf. les derniers billets de JP Chevallier). Et quand il n'y a plus de foin au râtelier, les chevaux se bouffent... sans oublier qu'il n'y a plus (non plus) de moutons à tondre...
    Comme vous - j'aime beaucoup votre métaphore du dentifrice - je crains qu'une fois la machine lancée, nous assistions à d'importants débordements - et si l'on songe à tous ceux qui se sont produits depuis 2 siècles, cela ne me dit vraiment rien qui vaille... Mais le pire, c'est que je ne vois pour le moment personne qui puisse endiguer tout ceci...

    Au fait, avez-vous eu quelques détails sur le point de la fameuse loi Hadopi concernant le contrôle des mails privés?

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  5. Dans le même ordre d'idée:
    http://perso.dromadaire.fr/lucky/CIMETIERE.html

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  6. Youssouf Fofana est un sociopathe, un criminel, un assassin, il a littéralement embobiné des dizaines de jeunes gens dans son entreprise maléfique, il n'a aucun sens moral, il est avide d'argent de façon maladive. Et il est issu de l'immigration, et musulman.

    Que retient M.Boizard? Fofana est issu de l'immigration (CPF) et musulman. Je crois qu'ici, tout le monde comprendra ce que "obsession" veut dire.

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  7. Dans un précédent message, je faisais un parallèle avec le discours ambiant actuel, majoritaire en France, contre les musulmans, et les discours sur les juifs dans les années 30, qui ont clairement préparé la participation active de l'Etat français à l'Holocauste :
    Mêmes techniques, mêmes personnes, mêmes propos. J'espère que les conséquences ne seront pas les mêmes dans ce pays, et qu'il n'y aura pas de Vel d'Hiv des musulmans.Voici ce qu'on peut lire sous la plume de M.Boizard ci-dessus :
    Les immigrés qui se voient comme des conquérants risquent alors de découvrir qu'ils sont très faibles, qu'ils ont contre eux l'appareil de l'Etat, l'armée et la police, sans compter que les «de souche», tout soumis et veules qu'ils paraissent aujourd'hui, seraient tout à fait capables de s'organiser.

    Et si en plus on ajoute par là-dessus une possible tension économique, on n'est pas sorti de l'auberge.

    Le malheur dans tout cela, c'est que même les immigrés intégrés, pour peu qu'ils se repèrent facilement à leur couleur de peau, risqueraient de ne pas être épargnés. La colère populaire, c'est comme le dentifrice : allez donc la faire rentrer dans le tube une fois qu'elle est sortie.
    Très intéressant, désormais je lis explicitement des menaces sur l'intégrité physique des musulmans, en bande organisée, de la part des français qui se rangeraient sous la bannière de Boizard.

    Malheureusement, en plus d'être littéralement dans un délire des plus complets, M. Boizard oublie une dimension colossale : une énorme majorité des enfants d'immigrés sont français, et sont des belle-fille ou des beau-fils, des amis, des collègues, de français de souche.
    Il ne faudrait pas croire que je laisserai mes amis arabo-musulmans se retrouver dans une ratonnade organisée par Boizard, Marchenoir, ou je ne sais qui encore.

    Et nous, on est plus nombreux que la gangrène raciste et xénophobe française dont vous vous faites, à ma très grande suprise M.Boizard, un porte-parole.

    Je ne parle même pas des 400 millions d'arabo-musulmans à moins de 3 heures d'avion de Paris, et au milliard et demi de musulmans que compte cette Terre, qui risque de très mal prendre de tels évènements.

    Je crois que vous vous laissez emporter par votre plume dans ce cas.

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  8. Chitah, puisque vous n'avez comme à l'accoutumée aucun argument sérieux à nous proposer, pourquoi ne pas aller troller ailleurs?
    Dans le cas de ce furieux, c'est lui-même qui se réfère sans cesse à l'islam - au cas où vous ne l'auriez pas noté - et quand on fouille un peu le net, on trouve pas mal d'autres excités sortis du même moule... cela ne signifie naturellement pas que tous les musulmans sont des furieux illuminés qui ne souhaitent qu'une chose : nous occire. Cela permet simplement de constater que ce n'est pas un simple épiphénomène comme vous le laissez entendre - que c'est beaucoup plus profond malheureusement!
    Mais comme vous refusez de voir toute corrélation entre le texte sacré et les actes d'un certain nombre de croyants qui s'y réfèrent à tout bout de champs, toute discussion est inutile...
    Quant à vos insultes, réingurgitez les donc et apprenez à dialoguer en évitant les vulgaires truismes sortis tout droit de la bien-pensance ambiante.
    Savoir penser; réfléchir, c'est aussi être capable de prendre du recul par rapport à ses propres conceptions et les critiquer si nécessaire, ce dont vous me semblez parfaitement incapable, visiblement!

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  9. Je ne comprends pas votre post daredevil2007, de quelles insultes vous parlez? Où ai-je écrit une insulte dans ce fil?

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  10. Chitah,

    Me voici donc en organisateur de ratonnades !

    On aura vraiment tout vu.

    Vous ne lisez dans mon texte que ce qui vous sert.

    Je suis pourtant explicite : je dis craindre les violences, pas les souhaiter.

    Quant au passage que vous citez, il se préoccupe justement des immigrés intégrés.

    Et vous verrez si vous lisez ce que j'écris par ailleurs sur la révolution française que ce n'est pas un procédé rhétorique de ma part : je redoute réellement les violences populaires, je ne les souhaite pas en secret comme certains politiciens.

    Par contre, votre comparaison avec les juifs des années 30 est un procédé rhétorique usé jusqu'à la corde : nulle part, pas une fois, pas un seul mot, je ne soutiens que les problèmes de notre pays trouvent leur cause chez les immigrés.

    Au contraire, j'écris très clairement que si les immigrés posent problème, si il y en a trop et qu'ils sont mal intégrés, c'est à cause de mauvais choix que nous Français avons fait.

    Quant à la solution de ces problèmes, je ne propose pas l'extermination (!!!) et même pas l'expulsion, juste qu'on arrête pour tout le monde l'assistanat et que l'acquisition de la nationalité française soit plus exigeante.

    Comme je ne suis pas chien, vous pouvez continuer à raconter vos fadaises sur les juifs des années 30 et les musulmans de 2009, je ne vous censurerai pas pour ça.

    Quant aux 400 millions de musulmans à 3 h d'avion, n'est-ce pas là une menace de votre part ?

    Je vous rassure tout de suite, vous ne m'inquiétez pas : ces 400 millions que vous citez sont des va-nu-pieds qui n'ont pour eux que des hydrocarbures détenus par leurs dictateurs de dirigeants. Lesquels ont besoin des dollars de l'occident pour maintenir leur train de vie fastueux. Et le pétrole, on en trouve aussi au Mexique et en Russie. Alors je ne vois pas bien quelle menace ils pourraient faire peser.

    Mais je crois que ce qui vous gêne dans ce que j'écris, c'est que je puisse dire qu'il y a trop d'immigrés sans être raciste.

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  11. @ Franck
    " ... Sur le long terme, je ne suis pas trop inquiet [...]Songez aux Juifs, aux Grecs et aux Arméniens sous domination ottomane...."
    C'est vrai, quoi. Y'a pas de raison spéciale qu'une nation soit plus que d'autres à l'abri de 2000 ans de diaspora courronnée par un Endlösung, d'un massacre du type de celui de Chios ou du sort que les Turc ont reservé aux Armeniens en 1915-16. Mais que ce sort puisse être appliqué aux Français vous laisse indifférent, celà m'étonne un peu quand même ;-)

    "... Nous ne sommes pas vis-à-vis des musulmans dans la posture des Gaulois vis-à-vis des Romains..."
    Non, mais nous sommes peut-être (je dirais même : presque certainement) dans la posture des Romains vis-à-vis de nos ancêtres les Germains : Francs, Wizigoths, Vandales ... La civilisation barbare ne pouvait même pas être comparée à celle des Romains, tellement ça semblait ridicule . Mais démographiquement, socialement et pour finir militairement ce fut autre chose. L'infiltration germaine dans l'Empire a commencé déjà vers le milieu du II s. apr. J.-C., vers le milieu du III siècle on était déjà en pleine crise, au IVe iln'y avait plus que les Germains pour defendre Rome contre leurs cousins et finalement au Ve on ne s'était même pas aperçu que l'Empire Romain d'Occident avait cessé d'exister, vu que l'Empire Romain sous sa forme byzantine devait perdurer encore mille ans. Ce qui risque de nous arriver sans qu'on s'en aperçoive. Qui sait, peut-être dans mille ans le professeur Youssouf ben M'achin, un intello de gauche de l'Université d'El-Parisiya-Sourbonna provoquera un scandale en publiant un livre qui énumerera tout ce que la culture de l'Europe islamique doit à la civilisation roumi du XVe s. après l'Hégire, si injustement oubliée. A moins que ce ne soit le professeur Tchin-tchin de la province Fa-guo (l'ex-France). Mais bon, c'est à long terme ;-)

    A propos de Rachida Dati, j'ai assez de sympathie pour cette dame mais je ne la plains pas trop. En fait, avec les nouveaux-riches c'est un peu comme avec les immigrés : la première génération doit payer de soi-même (on peut appeler ça bisutage) pour le bien-être de ses enfants et petits enfants. C'est profondement injuste mais c'est comme-ça (bon, toute proportion gardées, car la vie d'un nouveau-riche n'est pas vraiment un calvaire). Le vieux pognon est bien plus honorable que le nouveau. Personne ne se rappelle, mais tout le monde est concient que les grandes fortunes et les grandes familles ont eu en général des débuts peu glorieux. N'oublions pas non plus qu'une grande fortune, avec un peu de bol, on arrive à la dilapider en quelques années et on se voit remplacé par des petits nouveaux qui n'attendaient que ça. C'est cette dynamique inhumaine et sanguinaire qui fait toute la beauté du capitalisme ultralibéral sauvage dix-neuvièmesiécliste ;-)
    En plus, la Dati a sauté plusieurs dégrés : fille de maçon marocain, elle pourrait rester juste la soeur d'un petit caïd de banlieue mais non, elle devient Garde des Sceaux. Ceci dit, il me semble qu'elle n'est pas connue pour ses compétences extrêmes, mais je ne m'y connais pas.

    Le nationalisme populaire est honni (et devrait le rester, selon mon humble avis) non parce qu'il est populaire mais parce qu'il a été inventé par les grands qui s'en servent pour manipuler la populace à qui il suffit de donner du pain, des jeux et un ennemi à haïr. Lorsqu'une société (ou, si l'on préfère, une nation) est saine, ouverte et libérale, ni le nationalisme ni la haine élites-peuple n'ont de raison d'être.

    Les élites artistiques et "pipeule" sont une grande imposture. Elles sont autoproclamées et pour cette raison doivent constamment confirmer leur élitisme. D'où l'incessant bruit médiatique qu'elles génèrent. Bon, suffit de ne pas les prendre au sérieux ou mieux, tourner en dérision. Le ridicule tue.

    Pour le dernier chapitre ("Que faire ?"), je suis tout à fait d'accord (la dernière note est particulièrement savoureuse). J'ajouterais juste qu'une grande partie du problème de l'immigration serait resolue, si on arriverait à séparer ceux qui travaillent pour une intégration de ceux qui foutent le feu à la societé (nombre d'immigrés sont venus pour pouvoir vivre, travailler et se sentir en sécurité ; ce ne sont pas eux qui ont inventé que la République est leur pire ennemi).

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  12. Je vous donne raison, il se peut que les USA soient notre Byzance.

    Car je ne me fais aucune illusion sur l'Europe islamisée (si cela devait arriver) : partout où l'Islam passe, la prospérité ne repousse pas.

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  13. C'est marrant que Boizard raisonne toujours en terme de menace : toute parole est prise pour une menace.
    Ca porte un nom ça non?

    Ce que je disais quand je parlais de 400 millions de personnes à moins de 3h d'avion, c'est tout simplement mentionner une règle ultra-simple : l'empathie que l'on éprouve pour un peuple qui souffre est presque directement proportionnelle a la distance qui nous en sépare (mais aussi à l'étendue de la souffrance bien sûr).

    En clair, si par les écrits que l'on lit tous les jours dans les journaux français, sur la menace de l'islam, sur la délinquance des immigrés, sur le fait que ce sont des profiteurs d'allocs, etc. venait à arriver un jour des violences à l'encontre des arabo-musulmans en Europe, alors nos voisins s'en émouvraient sûrement, de l'autre côté de la Méditerranée. Qui a parlé de violence, d'invasion? Vous raisonnez beaucoup trop comme un occidental, habitué aux guerres depuis des siècles en Europe. On peut régler ses différends autrement savez-vous?
    Que je sache, depuis les débuts de l'humanité, je ne crois pas que des arabo-musulmans aient envahi ou mis le pied aux Amériques, en Océanie, ou en Asie, à l'inverse des Occidentaux qui ont à peu près envahi toute la planète, pôles inclus. En s'efforçant, à chaque fois, de christianiser (avec succès) les populations locales.

    Et vos clichés sur l'économie de ces pays en dit long sur votre ignorance, j'avoue avoir appris grâce à vous qu'il y avait du pétrole au Maroc, en Tunisie, en Egypte (le pays arabe le plus peuplé), en Syrie, au Liban, en Jordanie, etc.

    Faudrait peut-être vous renseigner un petit peu sur l'économie de ces pays avant d'étaler vos clichés quand même!

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  14. @ fboizard« partout où l'Islam passe, la prospérité ne repousse pas »Le cas de l'Espagne reconquise apporte une heureuse - et éphémère - exception. C'est dans le même mouvement que les couronnes ibériques ont repris la Péninsule, avant de se lancer à l'assaut des mers et dominer l'Europe presque tout le XVIe siècle.

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  15. Les différents échanges sur le sujet de l'immigration ne m'ont pas fait changer d'avis, mais ils m(ont permis d'affiner.

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  16. "je ne crois pas que des arabo-musulmans aient envahi ou mis le pied aux Amériques, en Océanie, ou en Asie"

    Et l'Indonésie, qui est le plus grand pays musulman, c'est où ?

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  17. D'accord, theo2toulouse. L'indonésie cela fait un. Dites-moi maintenant dans quel pays d'Océanie ou quel pays d'Amérique du Nord ou du Sud des musulmans les musulmans ont essayé d'envahir en convertissant de force les autochtones à leur religion. Cela fait tout de même 2 des 5 ou 6 continents qui sont concernés.

    A l'inverse, aucun des pays de l'Océanie, et aucun des pays de l'Amérique du Nord ou du Sud n'a été épargné par les invasions chrétiennes.

    C'est dur, c'est triste, mais c'est comme cela : lorsqu'un occidental dit qu'il a peur des invasions musulmanes actuelles, soi disant, c'est parce qu'il projette sur les arabo-musulmans les inconséquences et les crimes de son propre peuple, de sa propre histoire.

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  18. @Chitah.
    Ben voyons, c'est justement en Indonésie que l'avancée de l'islam a été la plus pacifique (si je me rappelle bien) , réalisée en majorité par l'intermédiaire de contacts commerciaux. Mais c'est justement une des rares exceptions, partout ailleurs, ça se passait par l'intermédiaire des armes.
    Par contre, l'argument des Amériques et de l'Océanie est à refuter complètement, car lorsque lesdits continents étaint découverts et colonisés, l'Islam n'était plus en expansion, mis à part l'Empire Ottoman qui mettait justement la moitié de l'Europe Centrale à feu et à sang au nom du prophète.
    Et puis, on n'a pas besoin de projeter quoi que ce soit, disons que les systèmes juridiques des pays musulmans ne sont pas connus pour leur clémence ni pour leur tolérance vis-à-vis de tout ce qui s'éloigne du Coran (et je ne parle pas des talibs ni de la Charia). Si partout où les musulmans sont majoritaires les "infidèles" et les "mal-pensants" ont de problèmes, ça en dit long sur cette réligion.
    Alors bon, moi je veux bien défendre les droits des musulmans en Europe, mais il ne faut pas se fouttre de la gueule de gens, non plus.

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  19. Je ne retiens qu'un fait, Meuniez : 100 % des continents ont été visités par des occidentaux avec pour but une invasion et parfois même un peuplement.
    Pour les musulmans, le taux est largement moindre. Votre explication est peut-être la bonne, mais en tout cas cela n'enlève rien à la véracité du fait, brut.

    Quand au système judiciaire islamique, la charia, etc... pfff, je vais pas me répéter, regardez sur internet, vous avez tous les docs pour vous renseigner.

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