jeudi, août 02, 2007

Premier vol en hydravion
















J'ai fait à Biscarosse mon premier vol en hydravion. Comme le Cessna 150 et ses 100 ch ne sont pas surpuissants, le décollage a été long.

Le décollage avec un hydravion est plus délicat qu'avec un avion terrestre : les flotteurs ont une incidence optimale (trop piqués ou trop cabrés, ils freinent). L'avion doit être impeccablement réglé (incidence optimale des flotteurs = incidence de décollage des ailes), sinon, ça freine et l'avion décolle avec peine, voire ne décolle pas.











De plus, nous ne sommes pas seuls sur le lac de Biscarosse, il faut donc surveiller les bateaux, les planches à voiles, les surfeurs, les jet-ski, les nageurs, les sirènes, etc ...



Quant à l'amerrissage, là encore, ce sont les flotteurs qui gouvernent : piqués et l'avion rebondit dangereusement, cabrés et l'avion fait un soleil, donc pas d'arrondi. On atterrit à plat, en bloquant la bonne assiette (vario + vitesse) ; un peu comme certains, que je ne citerai pas, font des atterrissages trois points avec des trains tricycles.

Le tour du lac de Biscarrosse pas très loin au-dessus des arbres était aussi bien marrant.

Je ne compte pas passer ma qualif. hydravion, le coté marin étant trop contraignant, mais un petit vol de temps en temps, c'est sympa.

Nb : on nous parle toujours des riverains d'aérodromes ouverts à la CAG, les pôves choux, qui subiraient un enfer du fait des nuisances aéronautiques. Vous remarquerez que les poissons n'ont pas l'air dérangés outre mesure.

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